mardi 9 janvier 2018

Mardi poésie 2018 n°2


Valvins 

Si tu veux dénouer la forêt qui t'aère
Heureuse, tu te fonds aux feuilles, si tu es
Dans la fluide Yole à jamais littéraire
Traînant quelques soleils ardemment situés

Aux blancheurs de son flanc que la Seine caresse
Emue, ou pressentant l'après-midi chanté,
Selon que le grands bois trempe une longue tresse
et mélange ta voile au meilleur de l'été.

Mais toujours près de toi que le silence livre
Aux cris multipliés de tout le brut azur,
L'ombre de quelque page éparse d'aucun livre.

Tremble, reflet de voile vagabonde sur
La poudreuse peau de la rivière verte
Parmi le long regard de la Seine entr'ouverte.

(Paul Valéry)

Marinachili le 9 janvier 2018

Pour
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11 commentaires:

  1. merci pour ta participation !
    gros bisous- bon mardi-

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  2. Bonjour,
    Une poésie qui nous embarque dans un beau voyage.
    Bonne journée
    Bises

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    1. La prochaine fois je change d'auteur.
      Bonne fin de journée
      Bisous

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  3. Jolie poésie, mais la Seine s'étale dans les champs et le centre ville, c'est moins poétique.
    Bonne semaine

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    1. C'est vrai. La Seine traverse toute la nature jusqu'à son embouchure.
      Bisous

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  4. La rivière chante un été radieux en ce moment elle gronde plutôt .
    Sans parler de la Seine la Moselle avait vraiment l'air en furie ces jours ci
    Bises

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    1. Ici il y a eu une heure de tempête il y a deux jours mais maintenant beau soleil.
      Bisous

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  5. l'eau,les arbres, les livres, une belle recette pour de la sérénité!

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    1. Oui il faut bien cela pour une certaine sérénité.
      Bisous

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  6. je l'ai bien ressenti le zen qu'il dégage

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