mercredi 21 mars 2018

La plume errante 6


Croire en soi est essentiel

Comment croire en son potentiel quand l’entourage est sceptique ?


     Dans un roman l’imaginaire se mêle à la réalité ou le récit est tout simplement fictif, il n’en reste pas moins que les sentiments de l’auteur transparaissent dans certains passages comme dans les tableaux d’un peintre. Se laisser guider par ses émotions, par ses convictions s’avère souvent bénéfique. Donc écrire, sans être une thérapie, apporte une satisfaction personnelle. Pas besoin de reconnaissance tapageuse, juste être soi et reconnue comme telle.

          Comment alors s’en sortir quand vos proches ne croient pas en vos travaux ? Comment réagir face à des attitudes aussi négatives ?


          Surtout ne pas baisser les bras, et ne pas se laisser dévaloriser par des phrases du genre : « Crois-tu qu’un éditeur va se donner la peine de lire ton manuscrit, toi une parfaite inconnue ? »


     Avoir entendu cela pendant des mois peut vous mettre proche de la déprime avec une envie de tout envoyer à la poubelle. 

Deux solutions :

- Vous abandonnez et vous vous sentez définitivement nulle.(A ne pas faire à mon avis)

-Vous persistez, vous cherchez, l’espoir au cœur parce que vous sentez que vous avez quelque chose à dire dans vos œuvres, parce qu’écrire est votre désir le plus cher.


L’opinion des proches a plusieurs mesures :


     1)L’indifférence : pas du tout intéressés par vous et par votre personne donc encore moins à ce que vous pourriez créer. Que pourrait bien écrire quelqu’un qui est toujours resté dans l’ombre ?


     2)La jalousie : parce que vous parvenez à réaliser quelque chose, même après de longues années, alors qu’eux restent avec des désirs inassouvis.


   3)La dévalorisation : par exemple des proches  qui vous voient tous les jours depuis des années et qui ne peuvent admettre que vous êtes capable d’autres réalisations que d’élever des enfants et de s’occuper de la maison. Ces dernières occupations sont louables mais peuvent devenir insatisfaisantes au fil des ans.


     4)L’hypocrisie : ils lisent vos œuvres par curiosité, pour trouver dans le récit des indices sur votre vie privée et en faire un roman …différent !!!!


     5)La complaisance : ceux qui achètent votre livre pour vous faire plaisir mais qui ne le lisent pas.



    6) Les promesses non tenues : ceux qui disent vous aider et qui finalement abandonnent en cours de chemin.


       Il ne faut pas rester sur de telles raisons négatives, il y a quand même ceux qui vous lisent avec plaisir, ceux qui reconnaissent la valeur du manuscrit, ceux qui pensent qu’il vaut la peine d’être publié. Il ne faut pas abandonner.



Violette DM le 21 mars 2018

3 commentaires:

  1. Bonjour,
    Une belle rfelxion, il faut croire n ce que l'on fait.
    Bonne journée
    Bises

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  2. ne pas se laisser influencer être soi même ,
    et l'entourage qui est septique.... à la fosse ☺☺☺

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  3. Tu as bien raison si cela te comble d'écrire, de peindre, de le faire - c'est un épanouissement personnel - un besoin - une nécessité pour te construire et être heureuse - on ne vit pas pour les autres mais pour soi ! Et comme tu dis si justement tant de personnes souhaitent faire des choses mais ne se lancent jamais et t'envient certainement d'assumer ton choix ! Tu as bien raison !! Croire en soi n'est pas si facile mais sans cela comment avancer ...
    Gros bisous Violette
    et continue de te faire plaisir et faire plaisir à tes lecteurs !!
    Amicalement,
    Christelle

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