mardi 3 juillet 2018

Hymne au soleil : Akhénaton

Hymne au Soleil d’Akhenaton
Résultat de recherche d'images pour "Hymne au Soleil d’Akhenaton"



Tu te lèves beau dans l'horizon du ciel, 

Soleil vivant, qui vis depuis l'origine. 
Tu resplendis dans l'horizon de l'Est, 
Tu as rempli tout pays de ta beauté. 
Tu es beau, grand, brillant. Tu t'élèves au-dessus de tout pays. 
Tes rayons embrassent les pays, jusqu'aux confins de ta création. 
Toi qui es Rê, tu les soumets tout entiers, 
Les liant tous pour ton fils aimé. 
Tu es loin, mais tes rayons sont sur la terre. 
Tu es sur le visage des hommes, et l'on ne connaît pas tes venues. 
Quand tu reposes à l'Occident, sous l'horizon, 
La terre est dans une ombre, semblable à celle de la mort... 
À l'aube, tu resplendis dans l'horizon, tu illumines, toi le soleil ; 
Dans le jour, tu chasses le noir lorsque tu donnes tes rayons. 
Les Deux Pays s'éveillent en fête, les hommes se lèvent sur leurs pieds, 
À cause de toi, ils lavent leur corps, prennent leurs vêtements ; 
Leurs bras s'ouvrent pour adorer ton lever, 
La terre entière fait son ouvrage... 
Tu développes le germe dans les femmes 
Et de la semence fais des hommes, 
Entretenant le fils dans le sein de sa mère, 
Et l'apaisant pour qu'il ne pleure pas ; 
Nourrice dans le sein, 
Tu donnes à ce que tu crées le souffle qui l'anime. 
Quand l'enfant sort du sein... le jour de sa naissance, 
Tu ouvres sa bouche et tu pourvois à ses besoins... 
Combien nombreuses sont tes œuvres mystérieuses à nos yeux ! 
Seul dieu, toi qui n'as pas de semblable, 
Tu as créé la terre selon ton cœur, alors que tu étais seul, 
Les hommes, toutes les bêtes domestiques et sauvages, 
Tout ce qui est sur la terre et marche sur ses pieds, 
Tout ce qui est dans le ciel et vole de ses ailes ; 
Les pays étrangers, Syrie et Nubie, et la terre d'Égypte, 
Tu as mis chaque homme à sa place 
Et tu pourvois à leurs besoins. 
À chacun sa provende et son temps de vie. 
Leurs langues sont diverses en paroles, 
Leurs caractères aussi et leur teint diffère ; 
Tu as distingué les contrées. 
Tu crées le Nil débordant des Enfers et le fais surgir par amour 
Pour que vivent les habitants, puisque tu les as faits pour toi, 
Tous les pays les plus lointains, tu les fais vivre, 
Tu leur as donné un Nil qui déborde du ciel 
Pour descendre sur eux, battre les coteaux de ses ondées 
Et arroser leurs champs entre leurs villages. 
Tu es seul à resplendir sous tes aspects de soleil vivant ; 
Que tu apparaisses à peine ou que tu sois au comble de l'éclat, 
Que tu sois loin ou te rapproches, 
Tu as créé des millions de formes de toi seul, 
Villes et villages, les champs, les chemins et le fleuve... 
Les êtres de la terre se forment sous ta main comme tu les as voulus. 
Tu resplendis, et ils vivent ; tu te couches et ils meurent. 
Toi, tu as la durée de la vie par toi-même, on vit de toi. 
Les yeux sont sur ta beauté jusqu'à ce que tu te couches. 
Depuis que tu as fondé la terre, tu les élèves pour ton fils, 
Issu de ta chair, le roi des deux Égyptes."

Violette WR
le 3 juillet 2018

Pour


dimanche 1 juillet 2018

Biographie de peintres 3 Edgar DEGAS

Edgar DEGAS

(Hilaire Germain Edgar De Gas)
Né à Paris le 19 juillet 1834
Décédé le 27 septembre 1917 à Paris

1845 : scolarisé au collège Louis-Le-Grand, il y reste jusqu'au baccalauréat. Il se lie avec Paul Valpinçon qui restera à vie son ami.

1847 : Décès de sa mère, Célestine Musson, une créole américaine de la Nouvelle-Orléans.

1853 : inscrit à la faculté de droit mais pas un élève assidu.

1855 : s'inscrit à l'école des Beaux Arts  mais préfère l'atelier d'Ingres qu'il a eu l'occasion de rencontrer et dont il est admiratif.

1856 à 1859 : Voyage en Italie : Naples, Rome, Florence, Assise et Orvieto. Il fait la connaissance de nombreux peintres français.

1858 : Il commence en Italie le portrait de la famille Bellelli, chef-d'oeuvre de ses années de jeunesse et le terminera à Paris.


Huile sur toile
Dimensions : 2.00 x 250 cm
commencé en 1858, terminé en 1867
Au Musée d'Orsay à Paris

1850 à 1860 : Il peint une série d'auto-portraits où il semble toujours inquiet et dubitatif.

1859 : Il s'installe dans un grand atelier à Paris et peint des tableaux historiques, de la Bible, l'Antiquité, Le Moyen -Âge.

1862, Il rencontre Edouard Manet. Il fréquente le Café Guerbois. Il se forge une réputation d'intransigeant et de critique mordant aux mots souvent cinglants.

1865 : Il participe au Salon avec Scène de guerre au Moyen-Âge qui ne remporta guère de succès.

De 1865 à 1870 il renonce à la peinture d'histoire et se consacre aux portraits.

1868-1869 : il réalise le portait de madame Manet. Le thème des courses l'attire ainsi que le monde de la musique et de la danse. Il fréquente l'opéra et décide de rester célibataire.

1870 : Il participe au Salon pour la dernière fois. Il sera volontaire sans la Garde Nationale à Paris lors de la guerre contre l'Allemagne.

1872 : Premiers achats de ses tableaux par Par Paul Durand-Ruel. Grande période des toile concernant des danseuses, des blanchisseuses et des scènes de café-concert.

1874 : Il participe à la première exposition impressionniste chez Nadar. Il y présente Répétition d'un ballet sur scène. Son père, Auguste De Gas décède. La succession dura 30 ans avant règlement complet.

1875-1876 : Célèbre tableau L'Absinthe

1876 - 1885 : Il réalise une série de monotypes sur les maisons closes et les prostituées

1885-1892 : Degas voue à l'opéra une passion exclusive et assiste à de nombreuses présentations.

1886 : Suite de nus de femme se baignant, se lavant ou se séchant, s'essuyant, se peignant ou se faisant peiner. Il expose à New York

1887 : Il s'enthousiasme pour les chevaux.

1889, il travaille la sculpture.

1890 : Il déménage dans un immense appartement qui abrite sa collection de tableaux. Il vend bien. Situation aisée.

1893 : Il souffre de problèmes oculaires. Il renonce à la peinture pour le pastel.

1897 : Suite à l'affaire Dreyfus, il se brouille avec ses amis et se range parmi les antidreyfusards.

1912 : La démolition de son appartement rue Victor Massé le contraint à déménager, boulevard de Clichy où il arrête son activité artistique. Aigri par la cécité il s'enferme dans la misanthropie.

1917 : il décède suite à une congestion cérébrale. Il est enterré au cimetière de Montmartre dans le caveau familial. 

Selon renseignement pris dans le livre de Sylvie Girard-Lagorce

Violette WR
 Le 01 juillet 2018





samedi 30 juin 2018

Abécédaire anadiplose avec la lettre J




Jeunesse passe 
Passe le temps
Temps d'autrefois
Autrefois souvenirs
Souvenirs heureux
Heureux ou tristes
Tristes moments
Moments de jeunesse

Violette le 30 juin 2018

Ceci terminera les anadiploses sous cette forme
Pour la semaine prochaine je ferai plus simple


Donc pour le 7 juillet : prendre une image personnelle d'escalier ou de porte ou de statue et les faire parler ou en parler selon votre ressenti. La photo ne doit pas venir d'Internet.
Comme il s'agit quand même de la suite de l'abécédaire, cette fois avec la lettre K, mettre dans le titre de la photo un mot commençant par cette lettre.

Merci de vos participations

Covix
Lady Marianne

jeudi 28 juin 2018

Rime imposée avec INTE et assosiés



La rue laisse entendre sa complainte
Les nouvelles ne sont point feintes
En hiver les sans-abris sans enceinte
Sous le froid et la pluie s'éreintent
Sous les ponts surgissent les plaintes
Dans un clair-obscur de demi-teinte
Chaque jour  laisse une empreinte 
A leur place de plus en plus restreinte.

Violette le 28 juin 2018

Cette rime termine mon défi avant les vacances
J'ai besoin de reposer mon esprit pendant deux mois

Merci de vos participations
LADY MARIANNE
JAZZY
COVIX

mardi 26 juin 2018

Les vacances de Christian Merveille

Résultat de recherche d'images pour "Vacances"
JE SUIS EN VACANCES
Assis tout au bord d'un nuage,
ça fait des jours que je voyage
et dans mes vagabondages,
j'ai le vent comme équipage...
Funambule au fil de l'eau,
je fais la papote aux oiseaux
et - il faut ce qu'il faut -
j'ai mis une plume à mon chapeau.
J'ai mon chapeau soleil,
mon écharpe arc-en-ciel,
j'ai tout oublié, je pense:
je suis en vacances

(Christian Merveille)

Violette WR le 26 juin 2018

Pour Mardi poésie
géré par
Lady Marianne

samedi 23 juin 2018

Abécédaire anadiplose avec le I


Isadora se sent perdue dans ce pays lointain,
Lointain en plus par la langue étrangère
Etrangère à son langage de naissance 
Naissance au Chili, arrivée au Canada
Canada libre, pas sous affreuse dictature
Dictature de Pinochet qu'elle veut oublier
Oublier les mauvais souvenirs, souhait d'Isadora.

Violette le 23 juin 2018

Merci de vos commentaires

Lady Marianne
Covix
Jazzy

vendredi 22 juin 2018

Perles de la littérature 2

Résultat de recherche d'images pour "les yeux homme"

"Les yeux sous les sourcils, l'empereur très clément et très noble écouta l'homme patiemment" 1857) 

Victor Hugo
(La légende des siècles - Quatre jours d'Elciis