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Depuis quelques jours, la soif ne la quittait plus, thé, café, eau, rien ne l'abreuvait, le taux de glycémie dans son sang avait dû sérieusement monter.
Elle se regardait dans le miroir et son corps en anamorphose n'augurait rien de bon, toutes ces arabesques indiquait que sa vue se déformait. Elle avait toujours ces mouches ou abeilles devant les yeux. Elle arpentait l'appartement en profond désarroi.
Sa coiffure, en accroche-coeur involontaire, était en soin approximatif. L'amour de sa vie venait de la quitter ce qui ajoutait encore à sa désespérance. Il faut dire que son état n'avait plus rien d'alléchant.
Comment cet homme avait-il pu agir avec une telle indifférence ? Ahurie, elle l'avait vu partir dans sa splendide automobile en démarrant comme un fou. Complètement azimuté le mec! Il n'avait même pas une bonne excuse à son actif! Il avait pris la fuite, l'ambiance maladie lui faisait peur.
Il avait oublié les compliments sur sa beauté, ses yeux couleur ambre et sa peau abricot au soleil, tout était devenu gris pour lui et son égoïsme. Elle s'était agenouillée devant lui, le suppliant de ne pas l'abandonner... En vain.
Le téléphone sonnait. Sa mère lui demandait des nouvelles et si son compagnon était vraiment parti. Elle répondit affirmativement puis se laissa choir, épuisée, sur le canapé.
Violette DM le 22 avril de l'an 2016
Les mots à placer : abeille - arabesque - ambre - arpenter - automobile - abricot - actif - azimuté - s'agenouiller - anamorphose - aimer - accroche-coeur - ajouter - affirmativement - approximatif - alléchant - ambiance - ahuri- agir abreuver avec en plus, la phrase "la soif ne le/la ou me quittait plus"
une belle participation, triste réalité -
RépondreSupprimercombien de femmes malades se retrouvent abandonnées-
Gros bisous- bonne journée-
En effet mais le contraire est vrai aussi. Heureusement j'ai un mari gentil et mon diabète moins grave.
SupprimerBisous à demain matin
Bonsoir,
RépondreSupprimerLa réalité d'un monde qui s'écroule. Beau texte, un peu triste, même beaucoup.
Bonne fin de semaine
Bises
Ce sont les mots qui ont fait le texte, mis à part un diabète beaucoup moins prononcé, le reste de l'histoire est fictive.
SupprimerBonne journée
"Je suis malade..." aurait chanté Serge Lama. ;-)
RépondreSupprimerMais ton histoire, bien qu'assez triste , est une réussite : les mots sont utilisés de façon convaincante...et naturelle.
Bravo !
Une histoire fictive, du moins pour moi car hélas, cela existe.
SupprimerMerci de ta visite.
Ce n'est pas trop du tout, cette histoire, mais très réaliste.
RépondreSupprimerCela existe mais ce n'est pas la mienne, juste des mots placés.
SupprimerUn texte bien mené, au style vif, précis. En quelques mots une ambiance et une histoire qui reste en suspens.
RépondreSupprimerPeut-être un début de roman ?
Supprimersnif ! vite un mouchoir... quelle tristesse et après il a écrit "tu te laisses aller", un vrai goujat, quoi ! Faut rien regretter...
RépondreSupprimerPourtant une telle histoire existe, mais rien de vrai en ce qui me concerne.
SupprimerMais quel abruti ce type ! Un texte à la fois triste et vrai. Bravo !
RépondreSupprimerLe texte est vrai mais ne me concerne pas sauf en ce qui concerne la soif que m'occasionne le diabète.
SupprimerQuel scélérat, il n'était pas pour elle,
RépondreSupprimerelle guérira mieux sans lui, et trouvera d'autres vrais amis
C'est certain que dans la réalité il valait mieux que ce débile disparaisse!m
SupprimerUn de perdu...
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Il vaut mieux ne pas en trouver 10 comme lui!
SupprimerRhooo j'espère juste que c'est une fiction ! Sinon les mots sont invisibles et c'est bien écrit ! Et si ce n'est pas une fiction alors il ne faut rien regretter, c'était un rustre ! ;) Vaut mieux être seule que mal accompagnée...
RépondreSupprimerSi la maladie est réelle mais beaucoup moins grave, la relation avec l'homme est totalement fictive. Mon époux est super gentil.
SupprimerBonne journée