vendredi 28 février 2014

Le cri des cigarettes

Tableau de 2011

Au secours ! Crient les cigarettes !
Laissez nous vivre encore un peu !
Donnez-nous un endroit, un  lieu
Où nous pourrions  sans galipette
Faire encore quelques heureux !
 
Ah non hurlent les opposants !
Vous polluez notre planète
Déjà si perturbé par l’encens
De la guerre et les arrogants !
A bas les fumeurs de cigarettes !
 
Qui a tort, qui a raison ?
La cigarette ou l’opposant ?
Pauvre monde qui ne sait
Que l’essentiel est de respecter
Des uns et des autres, la liberté.

Dame mauve le 28 février 2014

Première partie d'une vie

6, rue de la victoire à Montigny-les-Metz

Le vingt août de l’an mil neuf cent quarante six
Dans la ville de Montigny les Metz en Lorraine
Venait au monde, sitôt choyée comme une reine,
Une bambina aux cheveux noirs très lisses.
L’ictère des nouveaux nés lui donnait l’air asiatique
Tout comme ses yeux bridés magnifiques.

Vitrine des souvenirs 3 Enigme et nostalgie




Episodes précédents :
2 Investigations douloureuses

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3

Enigme et nostalgie

          Nelson ne put monter dans l’ambulance alors il décida de la suivre avec sa voiture. Le front posé sur le volant il se sentait moralement épuisé, son départ pour d’autres rivages semblait contrarié. Comment pourrait-il accepter cette mutation avec ce dernier évènement ? Il appela Florence et d’une voix lasse : « Je ne viendrai pas cet après-midi, Serena a eu un malaise… »  D’abord un silence lourd puis la réponse « Il ne faut pas te sentir responsable, c’était sûr que la nouvelle la bouleverserait… ».  Bien plus compliqué, il n’avait pas eu le temps de la mettre au courant.  Le feras-tu ? Etait-elle inhumaine à ce point ? Pas envie de tergiverser davantage, il s’inquiétait trop pour Serena alors il raccrocha.

          Le dépaysement vers d’autres horizons était bien compromis après les premiers examens de Serena et les dires du médecin : Elle est très faible,  nous contrôlons à présent son rythme cardiaque mais le pronostic est réservé, vous pouvez la voir mais sachez que la moindre émotion forte peut être fatale. Le cardiologue était-il devin pour lui donner un tel conseil ?

jeudi 27 février 2014

Juste être soi en... Or


Prendre le temps pour voir le temps
Ma devise de ce matin aux aurores :
Regarder ce que les heures colorent,
Se reposer pour que vie ne s’évapore,
Pour que la santé ne se détériore,

Se réaliser sans que d’autres n'élaborent
Votre destin et... votre intimité explorent
Sans que dans vos aspirations incorporent
Leurs  désirs dans la boite de Pandore
Qui n’est autre que votre propre sort,

Ecouter le vent dans les sycomores
Cet air d’ailleurs que nul centaure
Dans vos pensées en multicolore
Ne peut empêcher soudain d’éclore,
Ces voyages que votre cerveau adore.

Savoir, pouvoir soupirer sans  pléthore,
Aimer avec passion que raison ignore,
Faire fi des regards qui déshonorent
Votre amour de la vie en métaphores,
Oublier ce que d’autres se remémorent.

En symbiose de votre moi en essor
Enfin vivre, même si le destin perfore
Votre cœur, votre confiance détériore.
Vos propres vues,  idées, vous honorent,
Etre SOI, n’est pas un si grand effort.

Dame mauve le 27 février 2014

mercredi 26 février 2014

Le temps jadis

Au temps jadis

Ecole Sainte-Thérèse à Metz 1951 à 1953




Une école chère à mon coeur.
Des années jamais oubliées.
Au dernier rang de la photo ci-dessus
Deuxième place à droite de l'institutrice




Une coupe à la Mireille Mathieu, 
Un plastron volanté, à carreaux 
Un air grave, sérieux et boudeur.
A la place quatre du deuxième rang.
 Toujours la même attitude grave
Comme si je gardais un lourd secret,
Diverses amies dont je ne me souviens pas
Je vous confie : mémoire me joue des tours
J'aurais beau disserter sur le sujet :
Adolescence complexe mais très heureuse

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Dame mauve le 26 février de l'an 2012


Jeu d'écriture chez Arlette semaine 13
Modalités en cliquant sur l'image

Les mots imposés :
          Jouer, confier, garder, disserter, année, amie, école, adolescence, secret, sérieux, grave, divers, toujours, jamais.

Tanka souvenir



Un vieux document
Témoignage du passé
Paternelle grand-mère

Que d'eau passé sous les ponts
Mais je m'en souviens encore

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En Lorraine, née
Sous un régime d'enfer
Poursuivit sa vie

Elle fut tour à tour française,
Allemande, et française


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Dame mauve le 26 février 2014

mardi 25 février 2014

C'est mardi, comment écrivez-vous ?


Les modalités en cliquant sur l'image

    Aujourd'hui j'écris passablement énervée... Quand mon époux est en congé, il squatte mon ordi pour jouer sur Facebook et je ne peux faire ce que je veux. je viens de le virer pour écrire cet article.  Vivement le déménagement et qu'il branche le second PC!
          Depuis ce matin je suis sur les nerfs et je ne sais vraiment pourquoi. Tout m'irrite et je ne parviens pas à mettre une idée après l'autre, comment le pourrais-je d'ailleurs si je ne peux accéder à mes écrits tout est sur l'ordi!
Bon je vais regarder la télé, je ferais tous mes articles ce soir, en paix.

Dame mauve le 25 février 2014

lundi 24 février 2014

Un tunnel effrayant



Des allumettes éteintes en rang, alignées
De chaque côté de la route grise, disposées,
Dans un tunnel en presque totale obscurité,
Un cauchemar qui hanta mon adolescence
Et d'autres périodes  de mon existence.

Une des allumette rapetissait lentement
Me donnant alors un vertige effrayant.
Au début, le bout du tunnel était inexistant.
Le corps tout en sueur, je me réveillais,
Inconfortable état de frayeur condensée.

Quand mon père nous quitta brusquement,
Douleur atroce m'atteignit en plein coeur.
Le ciel étoilé s'obscurcit de ce malheur
Verte prairie fit place à champ des ténèbres,
Dès ce funeste jour disparut le mauvais rêve.

Les nuit devinrent sombres et inquiétantes
Pas gagné au change, me sentais mourante,
Vidée d'émotions, incapable de renaissance
vision d'avenir en pleine agonie d'existence
J'avais perdu mon protecteur, mon père adoré.

Le temps et l'aide de mon époux et des enfants
Firent oeuvre de reconstruction et d'apaisement
Je n'ai pas oublié, le chagrin toujours palpable,
Moins violent mais d'une langueur impénétrable
Souvenirs heureux restent à jamais gravés.

Dame mauve le 24 février de l'an 2012
Tableau de 2004

dimanche 23 février 2014

Je m'appelais ROLF;


Photos de 1977


Rolf, je m'appelle Rolf, comme mon prédécesseur
Quelques vingt ans plus tôt, qui eut tant de malheur.
Je suis arrivée à La Chapelle-sur-Erdre dans une maison
Où les maîtres-mots étaient amour, gentillesse à foison.
Je vivais dans un jardin, je jouais avec les quatre enfants
Traité comme un roi, même petit Pascal ne me  craignait pas.

Il piquait dans ma gamelle, je ne grognais pas, je ne fis pas cas
De ce geste, il me redonnait ce qu'il avait pris en me caressant,
Il était amusant ce petit, le dernier arrivé dans la famille
Avec son mignon visage toujours rieur et plein de malice.
Parfois il me tirait la queue pour se relever, je l'aidais,
Tout allait bien dans le meilleur des mondes.puis catastrophe...

D'abord un premier déménagement, mais là tout allait bien.
La mauvaise nouvelle fut le projet d'un départ pour Paris.
Impossible de m'emmener, le propriétaire avait dit : pas de chien
Je me renfrognai, je me disais que prenait fin d'antan la belle vie

Mais mon maître finit par trouver un ami chez qui il me laissa
Dans une superbe maison, c'était beau mais quand je le vis partir
J'eux le temps de voir son regard triste et les larmes des enfants.
J'étais aimé, je le serai encore, alors inutile d'avoir des regrets.

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Deux chiens de ma vie portait le même nom et un autre, Benson, et tous les trois me laissent une certaine tristesse au coeur.

Dame mauve le 23 février de l'an 2014

samedi 22 février 2014

Deux heures plus tard

Inspiration en berne ? Dramatique ?
Et bien non, elle a un sursaut magique.
Un projet au loin se profile, se  confirme,
Cerveau sans repos, esprit en diasyrme ?
Non, très peu pour moi. Romantique ?
Davantage dans mes cordes imaginatives.
Un accès de  pseudo révolte défensive,
Qui, les autres, intrigue, ou captive
Selon qu’ils se réjouissent ou non
De ma brève ou longue incapacité
A coucher mes impressions sur papier,
Mes doigts cependant courent sur le clavier,
Une alerte temporaire, une coupure de son,
Qui ne dura que deux heures sans raison.
Fatigue de mes longues nuits de veille
Pour terminer un chapitre avant sommeil,
Certainement définit les causes à effets.

Dame mauve le 22 février de l'an 2014

Samedi matin




Samedi matin, le nez sur l’écran,
Humeur aux rythmes changeants,
Impossible de me concentrer.
Dans tête se chevauchent les idées,
Pas une seule vraiment  ne me plait.

Pas envie des tâches ménagères,
Je regarde les livres sur l’étagère,
Non, ne veux pas davantage plonger
Dans une histoire trop compliquée.

Linge à repasser dans corbeille attend,
Et bien ce sera pour un autre temps,
Pas courageuse ni même téméraire,
Le cadenas de la chaîne est ouvert,
Liberté donne envie de ne rien faire.

Même cette poésie, ces quelques vers
Sont insipides, plats, tête à l’envers.
Allez, un dernier effort jusqu’à la télé
Et dans mon fauteuil  je vais comater.



Dame mauve le 22 février de l'an 2014

jeudi 20 février 2014

La longue agonie d'un ours en Alaska

Le livre d'un ami qui vient de sortir sur Edilivre.com
Une oeuvre très émouvante
que vous pouvez acquérir en cliquant sur l'image

Résumé

          L'ours étendu sur son bloc de glace agonise durant de longues années avant de pouvoir profiter d'un repos bien mérité, seulement si ce repos n'est autre que la continuité d'une vie à deux.

A propos de l'auteur

          Philippe Genestier aime l'amour, mieux la passion la plus ardente, mais aussi la plus destructrice jusqu'à vouloir la rendre éternelle. Il l'écrit alors sur papier, n'importe où, dans le métro, sur une table de café, enfin le soir entre deux whiskies. Il l'a retranscrit à lidéal afin d'abréger la souffrance d'un amour bafoué, comme un animal abandonné dans un froid glacial : c'est alors la longue agonie d'un our en Alaska

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 Un livre à consulter sans tarder

Dame mauve le 20 février 2014


Jeudi poésie chez Asphodèle


Toujours la suite de poèmes de Paul Géraldy
Ce n'est qu'un petit fascicule mais il est bien garni
car il comporte XXXII poèmes
Une très très longue déclaration que j'adore.

Toi et Moi

V
Chance

Et pourtant nous ne pouvions ne jamais nous connaître!
Mon amour, imaginez vous
tout ce que le Sort dut permettre
pour qu'on soit là, qu'on s'aime, et pour que ce soit nous ?

Vitrine des souvenirs - Investigations douloureuses


Episodes précédents



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2

Investigations douloureuses

          En voyant sortir son mari alors que l’averse redoublait de force, Serena se dit « Qu’a-t-il donc dans la tête en ce moment ? ». Après toutes ces années voilà qu’elle replongeait dans le gouffre de la jalousie. Son époux dirait qu’elle n’en était jamais sortie.

          Son inquiétude provenait de l’attitude étrange de son mari depuis quelques semaines. Le regard fixe, sombre, comme s’il se trouvait ailleurs, il ne lui répondait que par monosyllabe. Les crampes d’estomac devenaient de plus en plus fortes. Elle connaissait bien cette sensation qu’elle éprouvait en prémonition de chaque mauvaise nouvelle. En voyant le mobile de son mari sur le buffet une idée germa dans son esprit : Pourquoi ne pas consulter les appels de Nelson ? Non, Il pouvait rentrer et la surprendre et là, il était clair que la dispute serait violente ! Internet ? Oui bien sûr ! Elle avait le mot de passe du site de son compte pour avoir commandé le nouveau téléphone le mois dernier. Nelson disait ne pas savoir le faire, le pc étant pour lui une énigme tout comme l’envoi de SMS de son portable.

          La chasse aux informations commençait. Bonne ou mauvaise pioche ? Un numéro de mobile revenait souvent  et un appel sur le répondeur ! Elle tremblait en écoutant le message « Hello beau ténébreux, as-tu parlé à ton asociale Serena ? Rappelle-moi ». Elle devait absolument connaître l’identité de l’interlocutrice ! Elle consulta l’annuaire inversé et le message d’accueil du numéro composé : « Vous êtes bien chez Florence, je vous rappelle dès mon retour ». Florence! La collègue de Nelson ! Elle fixa l’écran comme hypnotisée, Nelson, lui avait envoyé un SMS suite à cet appel ! Et il prétendait ne pas être capable de cette manipulation ! Elle revoyait son air grandiloquent quand il l’accusait de ne pas lui faire confiance ! Quel comédien !

          Un autre chapitre se rajoutait au roman de sa vie, un nouvel acte d’une pièce dramatique sur la scène du théâtre de son existence. Scénariste impuissante de son propre film, incapable de faire une adaptation sensée avec les nouveaux éléments elle s’effondra en larmes. Elle fixa la photo de mariage et soudain tout se mit à tourner, une douleur atroce dans la poitrine puis… Plus rien…

          Nelson, prêt pour l’affrontement, entra chez lui d’un pas décidé. Ne voyant pas Serena il prit son portable et retourna dehors pour envoyer un message à Florence. « Je confirme, j’accepte, à toi de savoir ce que tu veux, je serai au bureau cet après-midi ».

          Il retourna dans la maison et appela sa femme. Sa voix caverneuse et forte n’eut cependant aucun écho. Où diable se trouvait Serena ? Pas davantage devant l’ordinateur, vraiment très étrange ! Il avança dans la pièce… Mon Dieu Serena ! Elle gisait sur le tapis, inconsciente et d’une pâleur cadavérique. Il chercha son pouls, très faible mais elle vivait ! Quelques minutes plus tard, les pompiers la prenaient en charge, diagnostic : crise cardiaque !

A suivre...



Les mots imposés pour désir d'histoire n°125 


chez Olivia Billington :
Ténébreux, sombre, gouffre, clair, caverneux, roman, asocial, adaptation, théâtre, dramatique, scénariste, comédien, grandiloquent.

mardi 18 février 2014

C'est mardi, comment écrivez-vous ,


Les modalités chez Olivia Billington en cliquant sur l'image

          0 heure 45 : J'écris à moitié endormie. Les idées me viennent alors je claviote tout en baillant parce que je suis levée depuis six heures hier.  Il va falloir que je ralentisse un peu! Bon, je vais finir un chapitre puis j'irai me coucher.

Dame mauve le 18 février de l'an 2014

samedi 15 février 2014

CARNAVAL

Carnaval

Carnavale a Venezia
Rendez-vous de fiesta
Branle-bas de combat
Tissu riche et falbalas
Messieurs et baise main
Mesdames en révérence
Suivant leurs instincts
Selon les convenances.
Grand moment de liberté
En toilettes de satin moiré
Tulles fins à étoiles dorées
Tous prêts pour l'épopée.


Dame mauve le 15 février de l'an 2014



vendredi 14 février 2014

Notre Saint-Valentin



En 
ce matin
De Saint-Valentin
Si le ciel est gris
Il est bleu dans le cœur
Car depuis notre longue vie
Tu ne fus que bonheur
Ce ne sont que quelques vers
Très courts mais non éphémères
Je t’aime mon amour
Ce depuis toujours
et pour toujours.
Notre flamme s’est allumée il y a quarante six ans
Nos cœurs depuis battent à l’unisson
Se sont ajoutés des enfants
Et des petits-enfants

C’est le bonheur.

jeudi 13 février 2014

Vitrine des souvenirs : bouillon du matin 2


épisode précédent : 


          De son côté Nelson savait qu’il devait se sortir des emmerdements que lui causait cette ancienne aventure. Trente ans que Serena le serinait avec la douleur qu’il avait provoquée. A la moindre occasion elle lui faisait remarquer que leur intimité mourrait doucement à cause de lui. Qu’il n’était plus créatif comme au début de leur mariage. Mais à lui aussi la routine pesait ! Elle ne faisait plus le moindre effort, elle l’oppressait avec ses scènes de jalousie. Leurs relations étaient au ralenti et subissaient des pannes à répétition parce qu’il sentait bien qu’elle avait plus envie de bailler aux corneilles que de faire un geste pour l’aider. Ses soupirs n’étaient que de la comédie, pensait-elle qu’il allait éternellement zigzaguer entre les mensonges et les fausses excuses sans réagir ?

          La fatigue morale s’installait de jour en jour. Il n’en pouvait plus. Attablé devant un verre de whisky, le regard vide, les traits figés et dans un état de morosité extrême il venait cependant de prendre une décision. Il devait parler à Serena sans plus attendre, le silence ne ferait qu’aggraver les choses. Dimanche dernier, lors d’une partie de golf, son patron lui avait proposé un poste à l’étranger. Il ne pouvait hésiter, Ce projet était une formidable opportunité. Auparavant il fallait qu’il prenne l’air, l’atmosphère de la maison était étouffante. Il s’apprêtait à enfiler son jogging quand Serena lui dit d’un air soupçonneux : Vas-tu sortir avec cette pluie ? Où était le drame ? Il s’abriterait sous le xyste du gymnase !

Dame mauve le 12 février 2014


N° 22

Les mots imposés :
Projet, dimanche, emmerdements, penser, intimité, hésiter, oppresser, pluie, savoir, morosité, panne, créatif, silence, bailler, fatigue, mourir, soupir, ralenti, routine, figé, vide, whisky, xyste, zigzaguer

jeudi 6 février 2014

Tanka à mi-chemin de la sagesse



Eternels conflits
Remplissent nuit d’insomnies
Temps laissons courir

Sagesse de l’innocent
Patience sera sa force

Dame mauve le 6 février 2014

Jeudi poésie chez Asphodèle


Toi et Moi

IV

Abat-jour

Tu demandes pourquoi je reste sans rien dire ?
C'est que voici le grand moment,
l'heure des yeux et du sourire,
le soir, et que ce soir je t'aime infiniment!
Serre-moi contre toi. J'ai besoin de caresses.
Si tu savais tout ce qui monte en moi ce soir,
d'ambition, d'orgueil, de désir, de tendresse,
et de bonté!...Mais non, tu ne peux pas savoir!...
Baisse un peu l'abat-jour, veux-tu ? Nous serons mieux.

mercredi 5 février 2014

Vitrine des souvenirs : 1 Bouillon du matin


1

Bouillon du matin

          Le ciel gris et les gouttes de pluie s’écrasant sur la vitre du velux formaient un ensemble désagréable semblable à l’humeur de Serena à son réveil.
          Encore sous l’influence d’un rêve étrange, irritant, la laissant pantoise quant aux souvenirs qui resurgissaient, elle se demandait ce qui pourrait bien l’apaiser. Comment colmater la tranchée béante des anciens dilemmes qui mettaient en évidence, avec effroi, la non guérison d’une blessure provoquée par la trahison de Nelson, son mari. La journée risquait d’être peau de chagrin.

          La douleur, quoique amenuisée après trente ans n’avait pas disparue, pas davantage la colère encore éprouvée, colère qu’elle n’avait pu exprimer autrefois tant elle se retrouva tétanisée par l’évènement. Etait-ce une nouvelle torture ? La fin de la paix de l’âme ? Les questions revenaient en force parce qu’elle culpabilisait d’avoir ignoré les indices précurseurs. Damnation ! Les maux de tête se profilaient à l’horizon et dressaient une barrière à sa bonne humeur matinale habituelle. Décision ? Faire front, combattre ces idées négatives. Inutile de prier le Divin, un travail sur elle-même était la seule solution.

Dame mauve le 4 février de l'an 2014



Exercice proposé par


Les mots imposés pour  Désir d'Histoire 124 :

Apaiser - front - tranchée - décision - dilemme - torture - douleur - âme - divin - effroi - damnation - dresser - combattre - chagrin.


mardi 4 février 2014

L'atelier de Ghislaine n°42



          Un temps à ne pas mettre un chien dehors  même avec un bon flair ! Lambert a la sensation qu’un orage se profile à l’horizon. Sa femme, Rosy, fait la moue depuis son réveil. Il suppose qu’elle a encore eu un coup de fil de son amie Myriam qui a le don de stimuler l’imagination  quand il s’agit de provoquer des scènes de ménage. Elle n’est jamais à court d’histoires d’adultère, chaque mot bien pesé  fait tilt et exacerbe les sens de Rosy. Leur mariage va mal et Lambert ne sait comment faire renaître la confiance de ses cendres.


Dame mauve le 4 février 2014

Les mots à placer étaient : mot, flair, sensation, sens, femme, adultère, cendres, supposer, stimuler, provoquer, horizon

Sur un thème : solitude ou temps

C'est mardi, comment écrivez-vous 3

Les modalité de l'exercice d'Olivia Billington en cliquant sur l'image


          Huit heures trente sept : en nuisette devant mon clavier, d'abord je réponds aux commentaires sur mes deux blogs, puis j'écris un chapitre de mon nouveau manuscrit. Je ne suis pas très satisfaite de mon travail, le vocabulaire est plat, le sujet sans consistance alors je vais prendre une douche et je corrigerai ce chapitre. Mais auparavant je cherche la définition de deux mots que j'ai entendu à la radio ce matin : bankable (valeur sûre) et potomanie (irrésistible envie de boire). Un début de jour instructif.

Dame mauve le 4 février 2014

samedi 1 février 2014

L'année du Cheval de bois


Nous voici dans l’année chinoise du cheval de bois
Soumis à un train d’enfer aurons-nous la forme ?
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme
Symbolise le renouveau et l’énergie du printemps
Un défi pour cette année à condition d’avoir la foi :
Equilibre entre vertus de la patience et l' impulsivité
Par la fougue, et l’ardeur le plus souvent mal maitrisée.

Le proverbe chinois à ce signe associé
« Qui avance avec trop d’empressement
Reculera plus vite encore. »

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les proverbes pour chaque signe