lundi 31 mars 2014

Création cosmogonique : atelier de Leiloona 119


Flou fantomatique,
Forme cosmogonique,
Spectre d'une âme égarée.
Ombre désemparée
Dans monde brumeux,
voyage pas très heureux.
Qui est-elle ? D'où vient-elle ?
et surtout que fait-elle
Sur terre en irréel ?

Dame mauve le 31 mars de l'an 2014

vendredi 28 mars 2014

Vitrine des souvenirs - incompréhension suite 2


Tous les épisodes précédents  en cliquant sur l'image


Incompréhension suite 2


          Que lui voulait cette femme inconnue agitant les bras en hurlant :

          - Monsieur vous avez oublié votre sacoche sur le toit de votre voiture !

          Il la remercia gentiment. Décidément ce n'était pas une bonne journée!

          Du coup il fit marche arrière et se gara.  Des images du passé revenaient en masse. Cet incident lui rappelait celui de 1970. Ce jour-là, il disait au revoir à Serena après une visite chez ses parents quand il regarda dans le rétroviseur et vit la jeune fille gesticuler avec la sacoche à la main.

          C'est lors de cet incident qu'il s'aperçut que Serena avait les yeux rouges, comme si elle avait pleuré. La réunion de famille s'était pourtant bien passée et dans une ambiance détendue. Il lui fit signe de monter dans la voiture :

          - Qu’as-tu ma chérie ? Tes parents ont-ils des objections quant à notre relation ?

          Non, le problème était ailleurs. Elle venait d'apprendre... qu'elle était enceinte. Nelson accusa le coup puis :

                     - Et bien nous allons nous marier…

          Ce n'est pas ainsi que Serena imaginait la demande en mariage, surtout pas comme une obligation.
          
          - Mon amour, nous y avions pensé, nous le ferons juste un peu plus tôt que prévu. Dans le fond c’est une bonne nouvelle.

          Après ce dernier coup de théâtre, il lui proposa d’aller boire un verre au centre ville. Assis à la terrasse du bar de l’Esplanade, ils devisaient gentiment sur les modalités de la cérémonie quand il y eut de l’animation dans la rue ! Les badauds, tels des abeilles attirées par le miel, s’agglutinaient autour de deux chauffeurs en train de se battre. Quelle manifestation de brutalité pour un simple accrochage ! Il n’y avait pas de blessé, juste des dégâts matériels ! Cela provoqua un embouteillage sur le bitume et s’en suivit la grogne d’un conducteur de bus dont les passagers néerlandais se retrouvaient interrompus dans leur visite de Metz.

          Serena, complètement indifférente au problème, proposa d'aller ailleurs, elle supportait de moins en moins le paysage urbain. Même l'esplanade regorgeait de monde, c'était la cohue partout. C'est pourquoi, dès qu'elle le pouvait, elle prenait  la fuite vers la campagne. Une ballade au jardin botanique serait mieux que de battre le pavé entre les immeubles en béton. la sérénité du parc floral l'attirait depuis toujours, beaucoup de souvenirs l'y rattachaient. Comme à l'époque de son adolescence, elle aimait flâner au milieu des fleurs multicolores et odorantes.

          Un coup de klaxon strident fit chuter Nelson dans la réalité du présent. Mal garé, il prenait deux places de parking! Il haussa les épaules et démarra. Tandis qu'il passait près de la gare et remontait la rue aux Arènes, la sonnerie de son mobile retentit. Il devait se rendre à l'Hôtel de Police en urgence. Il enragea car le commissariat se trouvait non loin de la cathédrale et maintenant il devait faire demi-tour alors qu'il était presque chez lui.
                   
          - Reconnaissez-vous cette écriture ?

Nelson lut avec effarement la lettre que lui tendait le commissaire Perlicchi :
         
          Nelson est pourri, si vous croyez qu’il ignore où se trouve sa femme, vous faites erreur. C’est un menteur patenté, un instable constant. Serena voulait divorcer…. Renseignez vous auprès de son amie d’enfance…

          Une source sûre

          Evidemment en parfait anonymat !

Dame mauve le 28 mars de l'an 2014

les mots imposés par :
N°25

Voiture - rue - immeuble - abeilles - théâtre - anonymat - animation - visite - pavé - parc - bitume - bus - fuite - flâner - embouteillage - urbain - gare - cohue - chuter - constant/ce

jeudi 27 mars 2014

Banc usé par quatre saisons



Sur le chemin vagabond
Le froid encore apparaît
L'hiver n'est point passé

Le printemps par petits bouts
Bientôt verra l'événement
Des arbres bourgeonnés

L'été sortira des tréfonds
Illuminera alors le présent
De nos plus belles journées

L'automne sans sommation
Reprendra ses droits du moment
Ses jours d'une autre année

Dame mauve le 27 mars de l'an 2014
Aquarelle



mercredi 26 mars 2014

"Vogue la galère"




"Vogue la galère !"

          La vie est faite d'aléas sur lesquels nous n'avons pas prise et les imprévus ne sont pas toujours de bonnes nouvelles. C'est ce que cette expression traduit par le fatalisme de son tour exclamatif et par l'emploi de "galère", synonyme de difficultés de la vie.

          En effet, la galère, de l'italien "galero", ce navire de guerre propulsé à la rame par des exclaves, des prisonniers de guerre ou des condamnés aux travaux forcés, offrait des conditions de vie effroyables. Cependant, l'impératif "vogue", autrement dit "navigue" donne l'impression d'une énergie et le sens "qu'advienne que pourra, laissons les choses suivre leurs cours".

          On trouve dès le XVIè sicècle, époques où les galères circulaient, cette expression d'un fatalisme tempéré par un optimisme d'action. Aujourd'hui, la galère ne navigue plus mais conserve sa valeur négative dans des expressions comme "quelle galère!" ou "être en galère"

Explications du livre 
"Les 150 proverbes et expressions expliqués"

Par Gilles Guilleron et Sylvie Brunet
Dame mauve le 26 mars de l'an 2014

mardi 25 mars 2014

C'est mardi, comment écrivez-vous ?



          10 heures 30 : J'ai l'esprit un peu embué par les dernières corrections du manuscrit qui va partir chez l'éditeur. Je l'ai imprimé pour le corriger car sur l'écran je finissais par ne plus rien voir. Je fais tellement de choses en même temps, je parle d'écriture, que je me perturbe toute seule! Alors aujourd'hui je fais une pause pour certains écrits et je ne me consacre plus qu'à un seul jusqu'à la fin des "travaux". Le cerveau a dit "stop sinon migraine!"

Dame mauve le 25 mars de l'an 2014

lundi 24 mars 2014

Tanka des pieds pour l'atelier de Leiloona

Voir les modalités en cliquant sur l'image

Nous sommes des pieds
Nous savons où nous allons
Donc pas bêtes du tout

Toujours chaussés, différents,
Au goût du jour ou rétro

Dame mauve le 24 mars de l'an 2014

vendredi 21 mars 2014

Je l'ai en main!



Voilà, il est arrivé aujourd'hui !

Ce livre comporte plusieurs images, certaines en noir et blanc car très anciennes, et d'autres en couleurs de personnes ayant traversées ma vie jusqu'en 1971.

Le tome deux est en cours

Dame mauve le 21 mars de l'an 2014

Vitrine des souvenirs : Incompréhension suite


Les épisodes précédents :


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Incompréhension (suite)


          Ah te voilà enfin ! As-tu fini de te lamenter sur le sort de ta pauvre épouse ! Nelson agacé répondit brutalement : Disparue ma femme, plus dans sa chambre à l’hôpital et personne n’a la moindre idée du qui et comment, peut-être le sais-tu toi ! Comment Nelson pouvait-il croire une telle ânerie ? Le patron arriva et entendit les derniers mots de Florence. Quelle idiotie ? Qu’avait encore fait sa fille ? Comme toujours, avec son habituel raffinement dans la cruauté d’esprit, il l’accusait de tous les maux et la dévalorisait à la moindre occasion. Par contre, il compatit à la situation de son employé et lui donna quelques jours de congé. Florence allait répliquer mais la prestance de l’homme qui donnait les ordres l’arrêta dans son élan.

          Nelson remercia son patron et quitta  la galerie avec l’élégance d’un éléphant dans un magasin de porcelaine trébuchant sur une marche et s’affalant sur le marbre ! La journée de M…. continuait avec une barbarie insoutenable ! Il lui fallait conjurer le sort alors il décida de se rendre à la cathédrale. Etait-il croyant ? Par à coup, par période, quand une pluie de remords le tenaillait mais là c’était pour une faveur spéciale. Il mit une pièce dans l’urne et alluma une bougie près de l’autel de Notre-Dame de Bon-Secours, une Vierge du XVIè siècle, magnifique au regard doux, incitant à la prière : Vierge marie, je vous en supplie, faites en sorte que ma femme soit retrouvée, je l’aime tellement et j’ai tant de choses à lui dire… » Soudain le son de l’orgue suspendu se fit entendre. Il fixa l’élément renaissance en nid d’hirondelle éclairé par trois rosaces et se mit à trembler. Personne ne jouait ! En fermant les yeux il vit des gargouilles grimaçantes ! Il frissonna malgré sa veste de laine. Avait-il des hallucinations ? La fatigue et l’émotion sans doute.

          Il sortit du lieu saint et se retrouva sous un ciel gris de mousson, ou d’alizé, de vent assez violent en quelque sorte, il ne savait plus très bien, encore sous l’effet de la surprise. Il passa près du bar de la Lune et prit une « douche » par la gouttière dégoulinante. Il se réfugia vite dans sa voiture. Ses efforts pour démarrer furent vains. Zut, que de désagréments en si peu de temps ! Il attendit un moment puis….tira à nouveau sur le démarreur…. Cette fois le moteur se mit en route. Il ne chercha pas à comprendre et quitta lentement la place quand il entendit : Monsieur attendez !

A suivre...

Dame mauve le 17 mars de l'an 2014

 N° 127 chez Asphodèle
Liste des mots ; élégance – prestance – raffinement – cruauté – barbarie – orgue – cathédrale – gargouille – gouttière – pluie – mousson – alizés – moiteur – douce – laine
Consigne facultative : commencer le texte par la lettre A et le terminer par la lettre Z

jeudi 20 mars 2014

Jeudi poésie : "Toi et moi" suite


Je continue avec le petit livret de Paul Géraldy
"Toi et moi"

VII
Piano

Mon amour j'ai fait pour toi
une chanson sur trois notes,
je la joue avec un doigt.
Mets-toi là. Ecoute-la.
Si tu la trouve trop sotte,
tu me le diras, voilà.

mercredi 19 mars 2014

Etrange oiseau de feu


Suis original
avec mes étranges plumes
aux couleurs de feu

Créé par artiste Mauve
à forte imagination

Irréel pays
aux méandres incertains
C'est là que je vis

Chatoyant dont je suis fier
je brille de mille couleurs

Dame mauve le 19 mars de l'an 2014

mardi 18 mars 2014

Couvre-chefs abandonnés


Mes amis, nous voici abandonnés
Têtes plus guère chapeautées
Chacun nous a mis au rancard
Pas vraiment au fond du placard
Mais sur ce porte-manteau isolé
En collection suspendue, exposés.
Horloge du temps jadis s'est arrêtée

Dame mauve le 18 mars de l'an 2014
Photo faite il y a longtemps chez des amis dans Les Ardennes

C'est mardi comment écrivez-vous ?


Un jeu d'écriture chez Olivia Billington

          Une journée qui commence par les corrections du tome II de ma biographie, du moins celles des chapitres écrits hier. Ensuite je vais m'occuper des papiers pour la retraite de mon mari, CNAV et complémentaires cadres! quel bazar! J'ai des tas de justificatifs à renvoyer selon les derniers courriers! Et pourtant j'ai fait le maximum par Internet la semaine dernière!

Puis je me replongerai dans la biographie.

Dame mauve le 18 mars de l'an 2014

lundi 17 mars 2014

Pollution contrôlée : pour atelier de Leiloona


Jeu chez LEILOONA


New York ville en clair-obscur
Des rues une réelle aventure
Circulation : que de voitures!
Taxis en plein trafic urbain
Pourtant ils vont bon train
Passants attirés par devantures
Indifférents aux bruits hors nature
Pollution garantie mais sans censure
France à côté en décrépitude
Avec ses lois en promptitude
Sans discernement d'aptitude. 
Numéros impairs : droit de circuler
Donc pairs, n'allez pas travailler
Si vous avez plus d'une heure de trajet!

Dame mauve le 17 mars de l'an 2014


samedi 15 mars 2014

Masques et fantômes


Se cacher derrière le masque de l'indifférence
Quand idées négatives le cerveau, ensemencent,
Eviter questions des fantômes en surabondance
Tenter la  conflictuelle situation en tempérance
Impossible avec  forte haine en mésintelligence
De complots ourdis et mensonges en  manigance
Rester prudente face à d'ignobles médisances
Biographie toute en vérité écrite sans offense.

Dame mauve le 15 mars de l'an 2014

vendredi 14 mars 2014

BIOGRAPHIE "STOP OU ENCORE "


Ma biographie est parue hier 13 mars 2014
Pour se la procurer, cliquez sur l'image.
Le livre est un peu cher mais il comporte beaucoup de photos en noir et blanc et en couleurs et 398 pages.

Ce tome 1 va de 1946 à 1971 avec des retours avant 1946 pour l'histoire de mes parents.
Le tome 2, en cours d'écriture, ira jusqu'à nos jours.

Parler de soi sans lasser n'est pas évident
Mais je voulais laisser à mes enfants et petits-enfants
le témoignage de mon passage en ce monde ainsi que des renseignements sur la famille avant que je ne sois plus capable de le faire. Je me suis basée sur les écrits de mon journal que je tenais régulièrement depuis 1953 et des renseignements de personnes ayant traversé ma vie et de celle de mes parents.

Dame mauve le 14 mars de l'an 2014

Vitrine des souvenirs - 5 - Incompréhension




5

Incompréhension

          L’air gêné de l’infirmière intrigua toute la famille, y avait-il du nouveau au sujet de la santé de Serena ? Elle ne put répondre, un homme assez imposant s’avança : Monsieur Nelson Courtois ? Je suis le commissaire Perlichi, nous avons à parler… Pourquoi la police s’était-elle déplacée ? Il n’avait rien fait à sa femme ! C’est justement ce que nous voulons savoir…Serena aurait-elle dit que son mari était la cause de son malaise ? Ce serait le comble ! Non pas du tout… Elle a disparue…. Quoi ? Les deux enfants tremblaient, leur mère ne pouvait avoir quitté la chambre, elle serait en danger ! Nelson en avait le souffle coupé !

          Le commissaire les regardait tour à tour. L’incompréhension se lisait sur tous les visages. Il connaissait bien la chanson mais là ils semblaient tous sincères. Nelson complètement abasourdi et furibond se tourna vers le médecin ! Ce dernier, confus, ignorait tout de cette histoire ! Les infirmières n’avaient rien vu ! Serena était très faible lors de sa dernière visite alors comment une telle chose pouvait-elle être possible ?

          Il y avait forcément quelqu’un qui savait…  le commissaire interrogea Nelson sur sa vie de couple. Avait-il eu des problèmes ? Pas plus que d’autres ménages, de légers conflits sauf… Le commissaire reprit : Sauf quoi monsieur Courtois ? Ce dernier repensait aux menaces de Florence. Il avait déclenché la tempête chez cette Diva tonitruante mais elle n’avait pas eu le temps de s’en prendre déjà à Serena. Tonio Perlicchi voulait en savoir davantage. Nelson raconta tout sans omettre un seul détail. Et les vêtements de sa femme ? Ils étaient là… De pire en pire ! Une femme très affaiblie, en tenue d’hôpital avec une perfusion et  branchée à un électrocardiographe ne se promène pas dans les couloirs ! C’était invraisemblable ! Le commissaire d’accord avec lui : C’est pourquoi je suis là avec mes hommes,  Et sans le dire à haute voix : j’ai eu à résoudre une montagne d’affaires mais celle-là c’est le pompon !

          La famille de Serena ? Les parents décédés alors juste une sœur cadette, Laurette, mais une vraie pollution pour leur existence, toujours à se mêler de ce qui ne la regardait pas. Habitait-elle dans la région ? A une vingtaine de kilomètres de Metz, à Boulay. Que faisait-elle ? Ce qu’elle savait faire de mieux : rien en dehors de la médisance. Et sur quoi fondait-elle ses dires ? Elle soupçonnait Nelson de voleter d’une femme à l’autre… Elle ne pouvait vivre sans cancaner. Son mari Franck était gendarme. Cela promettait d’être scabreux !

          Le commissaire avait besoin de réfléchir sérieusement à la situation et Nelson le mettait  mal à l’aise avec ses questions : Qu’allez-vous faire dans l’immédiat ? Il faut prendre des dispositions pour rechercher Serena au plus vite et non essayer de s’infiltrer dans la brèche trop facile du mari infidèle ! Tonio Perlicchi connaissait son métier et ce mec nerveux commençait sérieusement à le gonfler ! Il n’avait pas l’habitude de rester dans sa bulle mais cette histoire était aussi peu claire que possible alors pour ne blesser personne, il garda son calme et demanda à tous d’en faire autant et de rentrer chez eux. Il les convoquerait plus tard à l’hôtel de police dès qu’il aurait des nouvelles c’était une façon diplomate de les envoyer promener !

          Les enfants ne se firent pas prier, l’odeur du chloroforme commençait sérieusement à les incommoder. Dans la voiture, pour éviter le silence étouffant, Nelson alluma le poste sur une ballade de Chopin. L’art lyrique et la musique classique avaient une action bienfaisante sur son stress. Il déposa les enfants respectivement devant chez eux puis partit à la galerie de peinture de son patron. Il lui devait une explication. Tandis qu’il admirait « la femme à la balançoire bleue », un tableau d’une jeune peintre en pleine évolution, il entendit la voix de Florence….

A suivre...

Dame mauve le 14 mars de l'an 2014




Les mots imposés  pour les Plumes 24 : Temps, vie, chanson, rien, diva, furibond, montagne, souffle, pollution, tempâte, ballade, s'envoyer, courant, léger, bulle, prendre, gonfler, voleter, brèche, blesser, balançoire.

mercredi 12 mars 2014

Le bon roi Dagobert


Le « bon roi Dagobert » n’était  pas un benêt,
Il savait s’entourer de très habiles conseillers.
Dix années de règne avec Saint Eloi, Saint Ouen
Respectivement, orfèvre et évêque de Rouen.
La mauvaise réputation de la chanson épique
Est due au rajout en 1814 de couplets satiriques.
Roi Dagobert,  néo génération de Mérovingiens
Etait plus habile dans les conseils qu’aux combats.
Maxi bouffe et trop plein de vin eurent raison

De sa santé, à la trentaine quitta le monde ici-bas.

Dame mauve le 12 mars de l'an 2014

Regard troublant



Dans son regard bleu azur quelque chose la trouble,
Une expression  trop attentive, une attitude double,
Dont le but original certain est de la mettre à l’aise.
Dans le rapprochement de son visage vers le sien,
Une émotion profonde s’est installée, qui maintient
Le suspens de ses pensées et donne soudain l’envol
A son imagination fertile, idées de ce fait caracolent.

Visage toujours présent dans son esprit trop embué
Faisant resurgir des moments d’existence passés.
La forteresse est menacée, s’abaisse le pont levis,
Permettant aux secrets, aux souvenirs, aux dénis
De se libérer, de prendre la poudre d’escampette,
De gêner fortement la dame cachée sous la voilette
Fictive, dernier rempart vers son cœur endolori.


W-R Violette le 12 mars de l'an 2014

mardi 11 mars 2014

C'est mardi, comment écrivez-vous



          Un matin migraineux met mon cerveau en ébullition. Un Doliprane 1000 et cela repart! Le temps que le médicament fasse effet.
          Une matinée chargée car je veux finir mon nouveau roman et surtout parce que mon mari va encore squatter mon ordi cet après-midi!

Dame mauve le 11 mars de l'an 2014

lundi 10 mars 2014

Abécédaire spécial

Comme j'avais déjà fait l'abécédaire personnel
J'en fais un nouveau sur une amitié spéciale
Logo chez ASPHODELE

Amis,  je vous sais fidèles
Bienvenus dans mon univers
Cathy et Laurent chers à notre coeur
Donner sans chercher à recevoir
Etre en confiance c’est idéal
Franches communications
Gilles et moi vous adorons
Hiver s’éloigne, arrive anniversaire
Impossible à oublier la date
Jamais en fausse note
Kaléidoscope de photos
Livres en échanges
Montigny, ville en commun
Nul n’a pu nous séparer
Oser, serait inutile
Par delà la distance
Que de mots partagés
Rien ne nous fait ombrage
Soutien dans les épreuves
Transit à Metz parfois
Unisson en famille
Violette est mon prénom
Wawerinitz mon nom de jeune-fille
Xérès je vais bientôt boire
Yeux vont pleurer bientôt
Zéniture reviendra.

Dame mauve le 10 mars de l'an 2014

vendredi 7 mars 2014

Vitrine des souvenirs -4 - Découverte et colère



4

Découverte et colère


          Serena ! Ce ne pouvait être qu’elle… bien sûr ! Voilà la raison de sa dernière phrase ! Elle avait consulté son compte sur Internet ! Enigme résolue…Que s’était-elle imaginé, qu’il avait une liaison avec Florence ! Pouvait-il la blâmer ? Il fallait absolument remettre les pendules à l’heure, il ne pouvait la laisser croire une telle chose ! Bien sûr qu’il savait que Florence avait un faible pour lui, mais ce n’était qu’une amie, la fille de son patron, à qui il avait confié un jour de spleen ses soucis et réflexions sur sa vie. Il enfila son manteau et dans l’incertitude complète de l’état de sa femme,  décida néanmoins, sans hésiter, de lui parler au plus vite.

          Lorsqu’il ouvrit la porte, il se trouva face à Florence. Elle le fixa un moment et : Regardez-le ce grand dadais qui court vers sa femme alors qu’il voulait tout quitter !  Avant qu’il ne pût répondre elle continua : Et tu crois que je vais te laisser faire sans broncher ! J’ai passé des heures à t’écouter, à faire des projets et tu ficherais tout par terre pour un simple malaise de ton hystérique de femme !

          Devenait-elle dingue ? Il s’interrogeait : qu’est-ce qui avait pu amener sa collègue à une telle supposition ? Tous ses reproches injustifiés le mirent en colère. Il ne se serait pas permis de tricher avec elle : Quel jugement arbitraire pour quelque chose dont seule ton imagination est responsable !  Elle s’accrocha à son cou mais il la repoussa brutalement. Elle hurla avant de s’en aller : Je me vengerai ! Je vais te punir sévèrement pour ce que tu viens de me faire ! Bon sang, il n’avait pas besoin de cette nouvelle épreuve ! 

          Florence était une très jolie femme dans la quarantaine aux cheveux blonds courts et à la silhouette affriolante et voyante de surcroît, mais il n’avait aucune attirance pour elle. De plus il était son aîné de vingt ans ! Il préférait le corps élancé de sa femme, ses cheveux châtains avec quelques mèches blanches laissées par les années mais qui n’enlevaient rien de sa beauté latino. De parents brésiliens, mais elle, née en Lorraine, elle avait hérité leur peau mate et les yeux très sombres aux longs cils recourbés la faisant ressembler à une poupée.

          Les enfants, Kévin et Sophie étant arrivés devant la maison, ils partirent tous vers la clinique. Durant le trajet, assez long depuis la rue Castelnau jusque sur le site de Mercy où avait déménagé l’ancien hôpital Notre dame de Bon secours devenu CHR Metz-Thionville, personne ne dit mot, l’anxiété se ressentait pleinement dans la loi de ce silence humain. La radio annonçait les prochaines réunions sportives de la Fifa. Nelson pensa « Ils vont encore nous parler de ces athlètes qui se dopent » du coup il tourna le bouton.

          L’attraction de son égo fut considérable ces derniers temps, au point qu’il en avait oublié combien il aimait sa femme. Quel gâchis quelques jours avant leur quarante troisième année de mariage ! Comment avait-il pu envisager de la quitter en partant six mois à l’étranger ? L’amour du Terrien était si fragile ! ! Si l’on pouvait faire la météo de leur mariage, les trente dernières années seraient sous le signe de la pluie et du beaux temps, avec un maximum de gros cumulus, une bataille aérienne de bonnes et mauvaises ondes.
   
          Lorsqu’ils arrivèrent au service des soins intensifs, une infirmière les reçut,  très embarrassé…





Dame mauve le 7 mars de l'an 2013

Jeu d'écriture chez Olivia Billington
Voir les modalités en cliquant sur l'image ci-dessous



les mots imposés : Hésiter, incertitude, énigme, interroger, épreuve, sportive, doper, tricher, punir, injustifié, attraction, terrien, aérien, loi, météo


jeudi 6 mars 2014

La femme éreintée


Un texte pour cette image
Un jeu d'écriture chez LEILOONA
modalités en cliquant sur l'image

Ma participation

Elle marche péniblement, à bout de bras
Porte les inconfortables et lourds cabas
Ne pourrait-il, son mari, ce frelampier
Les courses et d'autres travaux l'alléger?
Tout ce qu'il sait faire c'est acagnarder!
Elle ne peut compter que sur ses actions
Pour parer à toute éventualité et solutions.
Alors que pauvre femme s'épuise surement
Le birbe, fort de ses idées et convictions, 
harangue la pauvre femme à tout moment. 
Comme un catoblépas, tête basse, chaque jour.
Les couloirs et allées sombres elle parcourt

Dame mauve le 6 mars de l'an 2014

Jeudi poésie chez Asphodèle


Je continue avec Paul Géraldy

VI du fascilule "Toi et moi"

Ames, Modes, etc.

Tu ne serais pas une femme
si tu ne savais pas si bien
te faire et te refaire une âme,
une âme neuve avec un rien.
A ce jeu ta science est telle
que, chaque fois que je te vois,
tu fais semblant d'être nouvelle,
et j'y suis pris toutes les fois.

mardi 4 mars 2014

C'est mardi comment écrivez-vous ?


          Après avoir fait trois gros cartons de vaisselle et d'albums photos, j'écris au milieu du bazar car mon bureau est encombré de cartons de toutes grosseurs! Mais du salon j'arrive encore à me frayer un passage jusqu'à mon ordinateur. J'écris un petit chapitre avant d'aller manger au resto chinois, et ensuite récupérer des papiers dans le garage de ma fille Christelle pour établir les documents de retraite de mon mari. (-95 jours!) et -117 jours jusqu'à notre arrivée dans le Sud.

Dame mauve le 4 mars de l'an 2014

lundi 3 mars 2014

Passagère "invisible" du métro

Pour l'atelier d'écriture découlant d'une image chez

Pas de style ni de thème imposés
Juste le plaisir de mettre quelques mots sur une photo.



Ma participation

                    Quelle galère ce boulot à une heure de trajet ! se dit Khadija à moitié endormie dans la rame du métro parisien. A cette heure aurorale pas envie de lire car les yeux encore embués de sommeil. Elle voit à peine les autres passagers mais elle rage quand même d’être sur un strapontin au lieu d’une place plus confortable. Bon, elle est jeune, pas enceinte alors c’est déjà bien qu’elle ait pu avoir une place assise.

          Curieusement le RER ne s’arrête pas à ses arrêts, il poursuit sa route provoquant une certaine panique dans les voitures. Des hommes armés menaçants passent dans le couloir intimant à tous de rester à leur place et ceux levés, d’y retourner. La rame file à une vitesse inhabituelle donnant le vertige puis soudain s’arrête dans un fracas épouvantable. Khadija tente  une approche de la porte quand elle reçoit une balle en plein cœur. Elle regarde autour d’elle, cherche du secours… Rien… 

          Un cauchemar, ce n’était qu’un cauchemar ! Elle respire profondément. A-t-elle crié ? A part une personne âgée un peu plus loin, personne ne la regarde. Indifférence générale parmi les passagers.

Dame mauve le 3 mars de l'an 2014