mercredi 31 mai 2017

Le Figaro

        

          Dans la première moitié du XIX siècle, la presse connaissait un prodigieux essor, en raison des progrès de l'imprimerie et de la diminution importante des coûts de fabrication. Cependant elle fut vue d'un mauvais oeil de Louis XVIII à Louis Philippe car elle donnait naissance à une presse d'opinion, souvent critique à l'égard du gouvernement.

          Sous la Restauration, plus d'une centaines de journaux et périodiques furent diffusés à Paris.

          Le 15 janvier 1826 paraissait le premier numéro du Figaro, nouveau journal fondé par le chansonnier Maurice Alhoy et le romancier Etienne Arago. Son nom fait référence au personnage de Beaumarchais qui fait sienne la réplique "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur" (Le mariage de Figaro)

          Le "Figaro" était alors bien différent de celui que nous connaissons de nos jours qui ne contient, comme la plupart des titres d'alors, que quatre pages imprimées sur deux colonnes sans titre saillant et se voulant ouvertement satirique. Sous Louis-Philippe, le "Figaro" utilisait de façon abusive, des surnoms peu flatteurs pour le souverain et fut donc racheté par le pouvoir.

          Il cessa brièvement de paraître. Il renaît en 1854 en publiant des chroniques littéraires et mondaines. 12 ans plus tard, il devenait quotidien sous la direction  d'Hyppolyte de Villemessant.

          De 1942 à 1944 : arrêt de la publication puis,il devient l'un des premiers quotidiens de la presse française sous la houlette de Pierre Brisson de 1944 à 1964. Pierre brisson l'avait dirigé de 1936 à 1942.

          A partir de 1975, il fut la propriété du groupe Hersant.

          De 1996 à 2004 il faisait partie de la Socpresse.

          2004 : rachat par le groupe Dassault.

          C'est le plus ancien quotidien français.

Image et
Texte tirés de mon almanach 2016

Violette W-Ruer le 31 mai 2017



2 commentaires:

  1. interressant cet historique ! de nos jours ils ont du mal à tenir heureusement il y a les pubs-
    gros bisous- non mercredi-

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