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Nouveaux éléments suite
L’affaire prenait une autre tournure,
un éclairage différent. Une petite lumière venait de s’allumer dans le cerveau
inspiré de Tonio Perlicchi. Nelson ne savait sur quel pied danser. Que diable
insinuait ce commissaire ? Connaissait-il le lac de Pierre Percée ?
Ou son village ? Un minuscule temps d’arrêt, Nelson Courtois comprit où voulait en venir
le policier et répondit :
-
J’y connais surtout
l’hôtel restaurant « Le chalet », un endroit paisible en dehors des
périodes estivales.
Qu’y faisait-il ? Y allait-il
avec son épouse ? Voilà, les ennuis commençaient. Non, pas avec Serena….
Il avait oublié cette escapade en solitaire… ou presque…. Un rendez-vous pris
sur Internet un jour où il devait se rendre dans la région. Elle s’appelait
Annabelle, une férue de peinture moderne et artiste elle-même. Cela faisait
bientôt dix ans ! Quel rapport avec l’enquête ?
- - C’est ce que nous
voudrions savoir monsieur Courtois ! Cette femme vient de se faire arrêter
pour vente de faux tableaux. Dans les trouvailles de la perquisition votre
carte de visite, parmi d’autres, trouvée épinglée sur l’abat-jour d’un
lampadaire de son appartement, des clients sans doute….
Accusé de trafic d’œuvres
d’art ! Vraiment n’importe quoi ! Oui il dirigeait une galerie mais
aucune toile de cette femme ! Le policier croyait-il Serena enlevée à
cause d’une malversation ? C’était ridicule ! D’abord sa femme ne
connaissait pas l’existence d’Annabelle, et cette dernière pas davantage
Serena. Et Florence ? Non, elle ignorait tout de cette aventure de
quelques jours. Quand avait-il vu pour la dernière fois Annabelle ? Bon
sang ! Il venait de le dire ! Il y avait dix ans !
- - Restez calme monsieur
Courtois, nous sommes dans l’attente de réponses claires et nettes suite à ces
nouvelles informations. Merci de nous raconter votre séjour avec l’accusée.
Nelson fit appel à sa mémoire. En
2004, Il n’en pouvait plus du stress à la maison, cela faisait un an que Serena
lui reprochait jour et nuit son aventure extraconjugale. Elle passait de la
plus grande joie à la plus profonde morosité. Il s’inscrivit sur un site pour
échanger des conversations amicales et fit la connaissance d’Annabelle. Ils
avaient un sujet commun : les arts. Comme il devait se rendre dans les
Vosges, il prévint la jeune femme de son passage. Le petit
bourg, en légère altitude, n’était pas très peuplé, à peine une centaines
d’habitants hors saison.
Quant au restaurant « Le
Chalet », il ressemblait tout à
fait à son nom et offrait une façade aux volets bleus et balcon fleuri en bois
très typiques de la région. Cet hôtel,
surplombait le lac de Pierre-Percée et offrait un panorama unique sur la forêt
verdoyante vosgienne. De sa chambre la vue était magnifique. Le décor et les
meubles étaient campagnards tout comme pour le restaurant où il attendit
Annabelle le premier jour. Elle était encore plus jolie que sur la photo
qu’elle lui avait envoyée par mail. Vêtue d’un ensemble pantalon grège, les
cheveux retenus par un catogan, un regard dont la clarté azuréenne et un
sourire franc le charmèrent immédiatement.
Le commissaire
l’interrompit :
- - Ce fut donc le début d’une
nouvelle infidélité ? J’admire votre constance dans le chaos ! Vous
aimiez passer des nuits dangereuses ! Et à l’aube ? Pas le moindre
scrupule vis-à-vis de madame Courtois ? Avez-vous revu cette personne
après cette escapade ?
-
Absolument pas ! Nous nous
sommes quittés bons amis puis il ajouta :
- Il est vrai qu’elle voulait venir à
Metz pour une exposition de toiles célèbres au centre Pompidou mais si elle est
venue il l’ignorait…
- - Beau mensonge monsieur
Courtois, vous avez forcément eu de ses nouvelles récemment car le centre
Pompidou n’existait pas en 2004…. Nous allons donc organiser une confrontation
demain…. En attendant, je vous mets en garde à vue…
N°129
Les mots imposés :
Lumière - éclairage - lampadaire - attente - rendez-vous - quand - bientôt - demain - jour - clarté - aube - nuit - début.
Ou simplement cinq mots avec une histoire se passant au bord d'un lac.
J'ai mentionné un lac mais tout ne s'y passe pas alors j'ai utilisé tous les mots.
Dame mauve le 18 avril de l'an 2014
J'ai mentionné un lac mais tout ne s'y passe pas alors j'ai utilisé tous les mots.
Dame mauve le 18 avril de l'an 2014
il faut vraiment faire attention à tout ce que peut dire une personne et se rappeler de toutes les dates
RépondreSupprimerC'est vrai et là Nelson a parlé trop vite, il aurait mieux fait de répondre uniquement par ou ou par non au lieu d'en rajouter!
Supprimerah ça sent le roussi pour ce monsieur ;-)
RépondreSupprimerOn va de rebondissements en rebondissements. J'ai l'impression que Nelson a bien des choses à cacher. De plus, en se montrant trop sûr de lui, il s'est trahi. Attendons voir cette confrontation donc...
RépondreSupprimerDifficile de s'exprimer quand on a pas toutes les données...mais une chose est sûre en 2004 il n'y avait pas de centre pompidou à Metz. ;-)
RépondreSupprimerAïe, ça se complique là !
RépondreSupprimerCe monsieur Courtois est vraiment dans le pétrin - et pourtant, il n'est pas boulanger !
RépondreSupprimerL'anachronisme deviendra peut-être uchronie !
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