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N°6
La Jacaranda »
Les mots du billet de Lucie résonnaient
dans la tête de Damien comme une musique atroce et lancinante. Il observa le
moindre détail de la chambre à la recherche d’un indice, car même infime, ce
serait le début d’une piste. Les minutes s’écoulaient et il ne trouvait rien.
Il appela le mobile de la jeune fille, il restait étrangement muet, pas même la
messagerie !
Il s’assit sur le lit se disant qu’un peu de méditation pourrait, non
pas l’apaiser, mais au moins l’aider à réfléchir. L’ambiance était angoissante…
Comment avait-elle pu suivre un inconnu sans émettre la moindre réserve ?
Il ne pouvait se rendre au commissariat alors il demanda conseil à la
tenancière de l’auberge. Elle appela son frère Robin, le routier, , pas encore
reparti pour un nouveau transport, et lui narra le problème. Il se gratta la tête
et le regard grave dit :
« Cet Allan est connu pour
aimer la chair fraîche, ta Lucie est un agneau au milieu d’une horde de loups,
une organisation de prostitution. Je n’ai pas eu l’occasion de le rencontrer n’étant
arrivé que dans la nuit sinon je t’aurais mis en garde. Pour l’essentiel sache
que cette mafia argentine a pour nom « Jacaranda » en association
avec la couleur des fleurs de cette arbre, elle adore les jeunes filles « fleur
bleue » et ayant moins de vingt ans. Les racoleurs sont généralement
très beaux et joue naturellement de cette beauté pour attirer les filles. L’opération
est accomplie avec justesse et précision. D’abord le charme, l’envoûtement et
une nuit… disparition.
Mais si cet Allan était connu pour ses
forfaits, pourquoi les forces de police ne l’appréhendaient-ils pas ? Parce
qu’il était malin, il ne travaillait pas seul et avait toujours un bon alibi au
moment des disparitions. Comment Robert connaissait-il tous ces détails ?
La rumeur, la terrible rumeur !
Plus aucun son ne sortait de la bouche de Damien à présent, tétanisé par
le récit, il avait même du mal à avaler sa salive. Il était béat, non de
félicité mais d’horreur en imaginant Lucie au milieu de ces monstres !
A suivre...
Pour les plumes d'Asphodèle 32
Les mots imposés :
Essentiel, réserve, regard, félicité, observer, musique, minute, nuit, agneau, son, muet, méditation, apaiser, angoissant, justesse, jacaranda, jouer.
bonne journée à vous !!
RépondreSupprimerbisous!!
dommage du marin !
J'aime le marin ainsi il fait moins chaud sur le jardin-terrasse.
SupprimerContente de te savoir de retour chez toi
Bisous
Je vois que tu ne perds pas tes bonnes habitudes. Sitôt le déménagement terminé, te voici de retour su le clavier à reprendre la plume pour notre plus grand plaisir.
RépondreSupprimerDe mon côté, je profite de ma convalescence pour transférer mes anciens articles sur le nouveau blog. Et pour continuer dans la joie et la bonne humeur, c'est maintenant au tour de mon disque dur externe de me lâcher après 5 ans de bons et loyaux services. De ce fait, je doit transférer l'ensemble de mes photos sur Flickr pour créer une sauvegarde en ligne.
Bisous.
Bon courage.
SupprimerPas trop difficile le régime ?
Moi j'ai perdu 4.5 kg depuis le début de l'emménagement!
Je vous embrasse tous les deux
Haletant, ce récit. Je comprends que son grand-père ne s'en soit pas remis !
RépondreSupprimerMerci d'avoir lue l'histoire et de ton appréciation.
SupprimerBonne journée
Je comprends mieux la dureté de Lucie - après ce qu'elle a vécu.
RépondreSupprimerEspérons qu'elle s'en sortira!
SupprimerJe plains aussi Damien - comment réagir face à de telles horreurs impunies ?
RépondreSupprimerC'est vrai, la suite ne va pas être facile à écrire!
Supprimermerci de ta visiste.
rentrant de vacances je prends l'histoire en cours et ce n'est pas évident
RépondreSupprimerquel récit, c'est plaisant
RépondreSupprimeret quelle horreurs
où trouves-tu de telles ID?