jeudi 7 août 2014

La cravate bleue



          Un rêve étrange venu des profondeurs de l’inconscient mêlant réalité et fiction. Difficile de dire quelle est la part de réalité.

          Je marche le long d’une corniche, j’ignore ce qu’il y a dans les profondeurs sur la gauche. Des jeunes gens bruyants sont derrière moi et s’étonnent de me voir ouvrir une porte et entrer dans une salle où un groupe de trois personnes, ou plus, chantait. Je reconnus immédiatement François, le chanteur, qui me regardait ébahi car il venait également de me reconnaître. Depuis combien de temps ne nous étions pas vu ? Plus de trente ans. Nous nous étions connus quand je travaillais à la poste de Champigny, il avait alors vingt ans et moi trente cinq.

          Il était vêtu tout de blanc, en costume avec une cravate pailletée bleue.(Pas du tout son genre en 1981 !, des cheveux mi'longs un peu bouclés et surtout encore plus beau qu'auparavant. Les paroles de la chanson d’amour m’étaient personnellement adressées pour me faire comprendre qu’il n’avait rien oublié. Il s’est levé, venu vers moi, m’a pris la main et m’a entraînée dans une autre pièce et a fermé la porte tout en enlevant sa cravate. (Cravate qui apparaîtra encore à la fin du rêve). Il m’a serré dans ses bras sans rien dire comme si je pouvais comprendre son message muet. Je l’ai embrassé sur la joue puis nous sommes ressortis de la pièce.

         La fille du groupe regardait les autres membres, eux aussi étonnés que François attache autant d’importance à une femme de 15 plus vieille que lui, lui qui ne semblait ne pas avoir changé alors qu’il avait 53 à présent. (Là intervient à nouveau la cravate bleue qui brillait encore plus qu’auparavant.) 

          La fille nous fixait tous les deux et attendait un geste de François. Elle semblait se moquer de lui tout en étant triste. S’il l’aimait elle, il ne devait pas remettre cette cravate bleue pour moi et elle me fixa soudain avec défi. Je me suis approchée d’elle en disant : « J’ai 68 ans, tu ne risques rien… » Quelle ne fut pas ma surprise à ce moment là ! François remettait la cravate bleue brillante tout en me regardant et me dit : « Je ne peux pas t’embrasser car ton père est derrière toi et t’attend mais je t’aime toujours » et il a repris la chanson d’amour tout en me regardant intensément. J’ai suivi mon père, également vêtu de blanc mais dont je ne voyais pas la tête… 

          Et je me suis réveillée.

          J'ai effectivement connu un François qui m'aimait bien quand je travaillais à la poste en 1981. Pourquoi ce rêve et pourquoi la présence de mon père  décédé en 1986 ? J'adorais mon père et il me le rendait bien, était- ce la même chose pour François ? C'était il y a 33 ans! Et la cravate bleue en paillettes ?

          Bizarre autant qu'étrange! Le soleil du Sud m'aurait-il tapé sur la tête ?

Dame mauve déboussolée le 7 août de l'an 2014

7 commentaires:

  1. on fait parfs de drôles de rêves et cette nuit mon rêve s'est transformé en véritable cauchemar

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    1. Pour moi ce n'était pas un cauchemar, juste bizarre. J'espère que tu as pu te rendormir après ton cauchemar.
      Bisous

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  2. J'adore me souvenir de rêves. Et j'aime bien en lire. J'ai beaucoup aimé ton récit, merci. Certains rêves font singulièrement réfléchir, ou même comprendre certaines choses.
    Bon dimanche.

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    1. Oui très étrange parfois comme des bribes de réalité se mêlent à l'insolite.
      Bisous

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  3. http://interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-C/cravate.htm
    un lien pour les cravates !!
    un rêve pas si bizarre que ça !! à approfondir ! tu nous diras !!
    bisous-

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    1. Je n'ai pas cherché à comprendre.
      Bonne journée
      Bisous

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  4. oups plein d'articles ce jeudi !!
    bisous Violette- bonne journée-

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