Je compose en esprit, sous les myrtes, Orphée
L'admirable... Le feu, des cirques pur descend :
Il change le mont chauve en auguste trophée
d'où s'exalte d'un dieu l'acte retentissant.
Si le dieu chante, il rompt le site tout-puissant;
Le soleil voit l'horreur du mouvement des pierres;
Une plainte inouïe appelle éblouissants
Les hauts murs d'or harmonieux d'un sanctuaire.
Il chante, assis au bord du ciel splendide, Orphée!
Le roc marche et trébuche; et chaque pierre fée
se sent un poids nouveau qui vers l'azur délire ;
D'un Temple à demi nu le soir baigne l'essor,
Et soi-même il s'assemble et s'ordonne dans l'or
A l'âme immense du grand hymne sur la lyre !
( Paul Valéry)
pour
ha chouette tu as participé !! peu de monde pour mon mardi poésie-
RépondreSupprimermerci bien-
du grand ici !! bisous- bon aprem !
Oui je l'ai mis sur ce blog d'écriture
SupprimerBisous
Bonjour,
RépondreSupprimerune belle participation pour ce défi de Lady,
Il va falloir que j'y songe.
Bonne journée
Bises
Je le fais quand je trouve un beau poème.
SupprimerBisous