Valvins
Si tu veux dénouer la forêt qui t'aère
Heureuse, tu te fonds aux feuilles, si tu es
Dans la fluide Yole à jamais littéraire
Traînant quelques soleils ardemment situés
Aux blancheurs de son flanc que la Seine caresse
Emue, ou pressentant l'après-midi chanté,
Selon que le grands bois trempe une longue tresse
et mélange ta voile au meilleur de l'été.
Mais toujours près de toi que le silence livre
Aux cris multipliés de tout le brut azur,
L'ombre de quelque page éparse d'aucun livre.
Tremble, reflet de voile vagabonde sur
La poudreuse peau de la rivière verte
Parmi le long regard de la Seine entr'ouverte.
(Paul Valéry)
Marinachili le 9 janvier 2018
Pour
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merci pour ta participation !
RépondreSupprimergros bisous- bon mardi-
La semaine prochaine je change d'auteur... Bisous
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerUne poésie qui nous embarque dans un beau voyage.
Bonne journée
Bises
La prochaine fois je change d'auteur.
SupprimerBonne fin de journée
Bisous
Jolie poésie, mais la Seine s'étale dans les champs et le centre ville, c'est moins poétique.
RépondreSupprimerBonne semaine
C'est vrai. La Seine traverse toute la nature jusqu'à son embouchure.
SupprimerBisous
La rivière chante un été radieux en ce moment elle gronde plutôt .
RépondreSupprimerSans parler de la Seine la Moselle avait vraiment l'air en furie ces jours ci
Bises
Ici il y a eu une heure de tempête il y a deux jours mais maintenant beau soleil.
SupprimerBisous
l'eau,les arbres, les livres, une belle recette pour de la sérénité!
RépondreSupprimerOui il faut bien cela pour une certaine sérénité.
SupprimerBisous
je l'ai bien ressenti le zen qu'il dégage
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