Adieu
Adieu ce grand pont ces horizontales
ses arches, ses murs, ses escaliers
ses fers peints en rouge et ses balustrades
adieu ce grand pont qui baigne ses pieds
Adieu la maison et ses verticales
sa toiture mauve et ses volets gris
sa radio béante et dominicale
adieu la maison dont je suis parti
adieu cette ville et sa vie oblique
ses pavés biens nus son asphalte noir
ses squelettes gras ses os méphitiques
adieu cette ville ou meurt ma mémoire
de Raymond Queneau
Marinachili le 30 janvier 2018
poème assimilé au cerveau vieillissant
Thème de mardi poésie chez Lady Marianne
merci pour ta participation- oui c'était vieillir mais j'avais noté la vieillesse-
RépondreSupprimerbisous et bon mardi-
Bonjour,
RépondreSupprimerL'art de vieillir et de s'éloigner de la vie turbulente des villes.
Bonne journée
Bises
Je ne connaissais pas ce poème
RépondreSupprimerUn choix que j'aime bien.
RépondreSupprimerje ne connaissais pas et j'ai apprécié la lecture
RépondreSupprimer