Les abandonnés
Dans la nuit noire glacée de l'hiver,
Résonne la voix triste du trouvère.
Le sans-abri dans sa cache en carton,
hume l'odeur de grillé des marrons.
Il n'a malheureusement par le sou
Pour acheter ce mets à son goût.
Il sait qu'il n'inspire que du dégoût
Les passants le prennent pour un fou.
Une femme soudain, les marrons en mains
S'approche de lui et lui offre son bien,
Personne ne voit-il donc le triste destin
De cet homme qui a froid et faim?
Ils sont nombreux sous les ponts !
Honteux de faire semblant de ne pas voir
Ces êtres qui n'ont plus aucun espoir.
Bonjour Violette,
RépondreSupprimerUn beau ressenti, hélas, une triste réalité.
Bonne journée
Bises
Je déplore cette réalité. Merci de ton passage
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