Tristesses de la lune
Charles Baudelaire
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;
Ainsi qu’une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d’une main distraite et légère caresse
Avant de s’endormir le contour de ses seins,
Ainsi qu’une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d’une main distraite et légère caresse
Avant de s’endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l’azur comme des floraisons.
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l’azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,
Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d’opale,
Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.
Aux reflets irisés comme un fragment d’opale,
Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.
Charles Baudelaire
Pour
Bonjour Violette,
RépondreSupprimerMerci pour ce partage poétique avec ces vers de Baudelaire.
Bonne journée
Bises
bien dans le thème mais je pensais que tu ferais plus fort dans la tristesse-
RépondreSupprimermerci pour ta participation-
Bisous-
merci pour ce superbe poéme baudelaire ne peut que nous plaire
RépondreSupprimerbonne soirée Violette
Un très bon choix que ce poème, Violette !
RépondreSupprimerMerci à toi pour le thème et bonne soirée !
Bisous♥