jeudi 29 mars 2018

La plume errante 8



Mes doigt filent sur le clavier sans vraiment réfléchir,
La plume bleue posée dans sa boite est un souvenir.
Encre turquoise dans flacon décoré amène un sourire,
Cadeau d'un admirateur, inspirateur de mon manuscrit
"Les trois dames", pour mettre le mot fin à mon récit,
Reste un très beau moment sur le chemin de ma vie.

Il m'a fait émerger un jour de mon habituelle inertie.
Alors à ce personnage lointain, je dis un grand merci.
Plusieurs autres romans policiers et une biographie,
m'ont permis de vivre des histoires grâce à lui.
Au delà de l'océan, premier être qui a cru en moi 
et provoqué, par l'écriture, de nouveaux émois.

Je vis au travers des protagonistes de mes livres
Une existence pleine de remous et sentiments ivres
Je me projette dans leurs aventures et me délivre
du carcan des obligations journalières et m'enivre
de liberté, de désirs oubliés sans me faire poursuivre
Par la morale, la bienséance et la réalité à suivre.

Violette DM le 29 mars 2018

La rime imposée avec UME



Je laisse libre cours à ma plume
sans la moindre amertume
Anniversaires posthumes 
ont moins de volume
Quand point on les exhume
et la douleur se dissimule
dans un recoin de brume.
Même si regrets nous eûmes
Espoir nos coeurs parfume.
C'est ainsi qu'on se remplume.

Violette DM le 29 mars 2018

La prochaine rime sera ANGE et tous mots finissant par le même son
Merci de vos participations
LADY MARIANNE
GHISLAINE
JAZZY
JACOTE77
COVIX
ASFREE18

mardi 27 mars 2018

La plume errante 7


Tourne, tourne  du livre de ta vie, la page,
Laisse derrière toi  les mots en naufrage,
L'écume du lendemain efface les outrages

Qu'importe les comportements inamicaux,
Ils émanent d'actions de sombres sots
N'ayant que ce moyen en dernier sursaut.

Ton intelligence  bonifiée par l'indifférence,
Te permettra de continuer ton existence,
Virant ailleurs les imbéciles en puissance.

Violette DM le 27 mars 2018


Comptine de Pâques




Matin de Pâques

Ding, ding, don ! Dig, ding, don !
Sonnez matines, Frères Jacques !
Dig, ding, don ! Dig, ding, don !
Sonnez le carillon de Pâques !
Dig, ding, don ! Dig, ding, don !
Cloches, clochettes et bourdons,
Par ce matin clair et sonore,
La poulette jaune picore
Un grain d’or par-là, un grain par ci,
Et se promène sans souci.
Fais-nous vite un œuf ma poulette,
A la coquille blanche et nette,
Ou plutôt… Tiens ! Oui c’est cela,
Fais-nous un œuf en chocolat.

Daniel Roth

pour

jeudi 22 mars 2018

La rime imposée avec anse et dérivés




C'est ainsi que commence le début de la sentence
 par son manque de correction, son intransigeance.
Les amitiés sont furtives, hélas sans consistance.
Les actes exclusifs pour montrer sa puissance
vont la desservir découvrant son inintelligence.
Les inepties, les débilités en mode surabondance,
montrent un état d'esprit en grande insuffisance.
Alors se sert de la destruction comme vengeance.

Violette DM le 22 mars 2018

La prochaine rime pour le 29 mars sera UME et dérivés

Merci de vos participations






mercredi 21 mars 2018

La plume errante 6


Croire en soi est essentiel

Comment croire en son potentiel quand l’entourage est sceptique ?


     Dans un roman l’imaginaire se mêle à la réalité ou le récit est tout simplement fictif, il n’en reste pas moins que les sentiments de l’auteur transparaissent dans certains passages comme dans les tableaux d’un peintre. Se laisser guider par ses émotions, par ses convictions s’avère souvent bénéfique. Donc écrire, sans être une thérapie, apporte une satisfaction personnelle. Pas besoin de reconnaissance tapageuse, juste être soi et reconnue comme telle.

          Comment alors s’en sortir quand vos proches ne croient pas en vos travaux ? Comment réagir face à des attitudes aussi négatives ?


          Surtout ne pas baisser les bras, et ne pas se laisser dévaloriser par des phrases du genre : « Crois-tu qu’un éditeur va se donner la peine de lire ton manuscrit, toi une parfaite inconnue ? »


     Avoir entendu cela pendant des mois peut vous mettre proche de la déprime avec une envie de tout envoyer à la poubelle. 

Deux solutions :

- Vous abandonnez et vous vous sentez définitivement nulle.(A ne pas faire à mon avis)

-Vous persistez, vous cherchez, l’espoir au cœur parce que vous sentez que vous avez quelque chose à dire dans vos œuvres, parce qu’écrire est votre désir le plus cher.


L’opinion des proches a plusieurs mesures :


     1)L’indifférence : pas du tout intéressés par vous et par votre personne donc encore moins à ce que vous pourriez créer. Que pourrait bien écrire quelqu’un qui est toujours resté dans l’ombre ?


     2)La jalousie : parce que vous parvenez à réaliser quelque chose, même après de longues années, alors qu’eux restent avec des désirs inassouvis.


   3)La dévalorisation : par exemple des proches  qui vous voient tous les jours depuis des années et qui ne peuvent admettre que vous êtes capable d’autres réalisations que d’élever des enfants et de s’occuper de la maison. Ces dernières occupations sont louables mais peuvent devenir insatisfaisantes au fil des ans.


     4)L’hypocrisie : ils lisent vos œuvres par curiosité, pour trouver dans le récit des indices sur votre vie privée et en faire un roman …différent !!!!


     5)La complaisance : ceux qui achètent votre livre pour vous faire plaisir mais qui ne le lisent pas.



    6) Les promesses non tenues : ceux qui disent vous aider et qui finalement abandonnent en cours de chemin.


       Il ne faut pas rester sur de telles raisons négatives, il y a quand même ceux qui vous lisent avec plaisir, ceux qui reconnaissent la valeur du manuscrit, ceux qui pensent qu’il vaut la peine d’être publié. Il ne faut pas abandonner.



Violette DM le 21 mars 2018

mardi 20 mars 2018

Le fantôme de Louise Ackermann


Le fantôme (1871) 
de : Louise Ackermann (1813-1890)



D'un souffle printanier l'air tout à coup s'embaume.
Dans notre obscur lointain un spectre s'est dressé,
Et nous reconnaissons notre propre fantôme
Dans cette ombre qui sort des brumes du passé.

Nous le suivons de loin, entraînés par un charme
À travers les débris, à travers les détours,
Retrouvant un sourire et souvent une larme
Sur ce chemin semé de rêves et d'amours.

Par quels champs oubliés et déjà voilés d'ombre
Cette poursuite vaine un moment nous conduit !
Vers plus d'un mont désert, dans plus d'un vallon sombre,
Le fantôme léger nous égare après lui.

Les souvenirs dormants de la jeunesse éteinte
S'éveillent sous ses pas d'un sommeil calme et doux ;
Ils murmurent ensemble ou leur chant ou leur plainte,
Dont les échos mourants arrivent jusqu'à nous.

Et ces accents connus nous émeuvent encore.
Mais à nos yeux bientôt la vision décroît ;
Comme l'ombre d'Hamlet qui fuit et s'évapore,
Le spectre disparaît en criant : Souviens-toi !



Violette DM le 20 mars 2018

Pour Lady Marianne