samedi 16 janvier 2016

Les plumes d'Asphodèle n°48

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintoclouds

Les modalités en cliquant sur l'image
N°48
Les 24 mots à placer :
          Jour - gentillesse - motivation - coupable - fer - almanach - visite - éparpillement - dilettante - farandole - insomnie - maison - passe-partout - plaisir - poésie - éclaircie - tempête - mélancolique - serpillière - agacement - chaleur - respirer - minuscule - syncopé;

          La tempête de neige avec un éparpillement inégal de flocons sur les arbres et les toits se calmait enfin.  Par contre l'agacement du commissaire Perlicchi était à son comble. Il avait du mal à respirer. Le jour se poursuivait sans qu'un coupable ne se profilât à l'horizon. Il aimerait bénéficier d'une éclaircie dans l'affaire Klein-Muller et Sullivan. L'interrogatoire des divers protagonistes n'aboutissait qu'à une farandole de détails sans importance. Un grand coup de serpillière sur tout cela et recommencer à zéro était nécessaire. Un minuscule indice lui suffirait, hélas personne n'avait une motivation valable pour les deux crimes. Pourtant ils étaient reliés par les tulipes jaunes posées sur les corps, un plaisir macabre, la signature de l'assassin.

          Pour l'instant il allait rendre visite à Victor Klein dans sa cellule. C'était le seul violent de la bande. Il végétait en préventive avant de comparaître pour viol. Le procureur et le juge avaient un almanach très chargé. Tonio Perlicchi se disait qu'il mériterait d'être mis aux fers comme dans le passé pour les blessures qu'il avait infligées à son épouse.

       Victor Klein en le voyant hurla qu'il n'y avait pas viol entre mari et femme et qu'il devrait être libre. la chaleur monta au visage du commissaire. La gentillesse était dilettante au commissariat mais pas du tout de rigueur aujourd'hui! D'une voix syncopée par la colère, il lui intima de se taire. Finalement, il n'avait pas le coeur ni l'envie de l'interroger pour le moment. Cet homme était détestable et sans remords. 

           Tonio donna une excuse passe-partout à ses hommes pour rentrer à la maison sans attendre la fin de la journée. Il savait d'avance que l'insomnie peuplerait sa nuit alors il valait mieux passer un moment au calme dans son fauteuil devant la télé.

          Chez lui, l'air mélancolique de son épouse l'inquiéta. Il vit la carte sur la table mise, à côté des bougies. Il fut ému par la poésie écrite par sa femme... Quel imbécile, il avait oublié leur anniversaire de mariage...

Violette W-R le 16 janvier de l'an 2016





13 commentaires:

  1. Bonjour Violette,
    Voila une histoire comme je les aime ! Merci chère Violette

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  2. il risque d'y avoir une scène de ménage

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  3. Diable ! Voilà une belle intrigue. On aimerait bien y voir une suite, avec ou sans plume ;) Bon dimanche !

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  4. Un texte qui fonctionne bien, on croit aux personnages et on est tout de suite dans l'ambiance.

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    1. Dans mon manuscrit elle est plus terrible car il s'agit d'un thriller

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  5. La vie du policier n'est pas un fleuve tranquille et pas rare d'oublier bien des choses.
    Bonne soirée
    Bises

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    1. C'est vrai qu'un commissaire a rarement des jours de congés. Bisous

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  6. Aie aie aie C'est une date qu'il ne vaut mieux pas oublier!
    C'est un plaisir de retrouver ces personnages ;-)

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  7. L'emprise du travail sur la vie privée : très belle mise en scène d'un fait ordinaire, hélas. On ne devrait jamais tout sacrifier à son travail.
    ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. Quelle saleté, ce Victor ! Il faudrait revenir au bon temps (?) des films de Bébel, dans lesquels il était permis (?) d'envoyer une mandale dans la G. de type tel que lui.
    Je viens de regarder un film dont l'action se déroulait en Norvège, en plein hiver avec un blizzard qui soulevait neige et manteau ! BRRRR.... J'aime la neige et le ski mais là, trop c'est trop et des sanguinaires à tous les coins de sentiers ! J'ai quand même regardé jusqu'au bout, j'étais au chaud et à l'abri des balles ! :D
    Mariejo

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