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Incompréhension
L’air gêné de l’infirmière intrigua
toute la famille, y avait-il du nouveau au sujet de la santé de Serena ? Elle
ne put répondre, un homme assez imposant s’avança : Monsieur Nelson Courtois ? Je suis le commissaire Perlichi, nous
avons à parler… Pourquoi la police s’était-elle déplacée ? Il n’avait
rien fait à sa femme ! C’est
justement ce que nous voulons savoir…Serena aurait-elle dit que son mari
était la cause de son malaise ? Ce serait le comble ! Non pas du tout… Elle a disparue…. Quoi ?
Les deux enfants tremblaient, leur mère ne pouvait avoir quitté la chambre, elle
serait en danger ! Nelson en avait le souffle coupé !
Le commissaire les regardait tour à
tour. L’incompréhension se lisait sur tous les visages. Il connaissait bien la
chanson mais là ils semblaient tous sincères. Nelson complètement abasourdi et
furibond se tourna vers le médecin ! Ce dernier, confus, ignorait tout de
cette histoire ! Les infirmières n’avaient rien vu ! Serena était
très faible lors de sa dernière visite alors comment une telle chose
pouvait-elle être possible ?
Il y avait forcément quelqu’un qui
savait… le commissaire interrogea Nelson
sur sa vie de couple. Avait-il eu des problèmes ? Pas plus que d’autres
ménages, de légers conflits sauf… Le commissaire reprit : Sauf quoi monsieur Courtois ? Ce
dernier repensait aux menaces de Florence. Il avait déclenché la tempête chez
cette Diva tonitruante mais elle n’avait pas eu le temps de s’en prendre déjà à
Serena. Tonio Perlicchi voulait en savoir davantage. Nelson raconta tout sans
omettre un seul détail. Et les vêtements de sa femme ? Ils étaient là… De
pire en pire ! Une femme très
affaiblie, en tenue d’hôpital avec une perfusion et branchée à un électrocardiographe ne se
promène pas dans les couloirs ! C’était invraisemblable ! Le
commissaire d’accord avec lui : C’est
pourquoi je suis là avec mes hommes, Et sans le dire à haute voix : j’ai eu à résoudre une montagne d’affaires
mais celle-là c’est le pompon !
La famille de Serena ? Les
parents décédés alors juste une sœur cadette, Laurette, mais une vraie
pollution pour leur existence, toujours à se mêler de ce qui ne la regardait
pas. Habitait-elle dans la région ? A une vingtaine de kilomètres de Metz,
à Boulay. Que faisait-elle ? Ce qu’elle savait faire de mieux : rien
en dehors de la médisance. Et sur quoi fondait-elle ses dires ? Elle
soupçonnait Nelson de voleter d’une femme à l’autre… Elle ne pouvait vivre sans
cancaner. Son mari Franck était gendarme. Cela promettait d’être
scabreux !
Le commissaire avait besoin de réfléchir
sérieusement à la situation et Nelson le mettait mal à l’aise avec ses questions : Qu’allez-vous faire dans l’immédiat ? Il
faut prendre des dispositions pour rechercher Serena au plus vite et non
essayer de s’infiltrer dans la brèche trop facile du mari infidèle ! Tonio
Perlicchi connaissait son métier et ce mec nerveux commençait sérieusement à le
gonfler ! Il n’avait pas l’habitude de rester dans sa bulle mais cette
histoire était aussi peu claire que possible alors pour ne blesser personne, il
garda son calme et demanda à tous d’en faire autant et de rentrer chez eux. Il
les convoquerait plus tard à l’hôtel de police dès qu’il aurait des nouvelles c’était
une façon diplomate de les envoyer promener !
Les enfants ne se firent pas prier,
l’odeur du chloroforme commençait sérieusement à les incommoder. Dans la
voiture, pour éviter le silence étouffant, Nelson alluma le poste sur une
ballade de Chopin. L’art lyrique et la musique classique avaient une action
bienfaisante sur son stress. Il déposa les enfants respectivement devant chez
eux puis partit à la galerie de peinture de son patron. Il lui devait une
explication. Tandis qu’il admirait « la
femme à la balançoire bleue », un tableau d’une jeune peintre en
pleine évolution, il entendit la voix de Florence….
A suivre...
A suivre...
Dame mauve le 14 mars de l'an 2014
Les mots imposés pour les Plumes 24 : Temps, vie, chanson, rien, diva, furibond, montagne, souffle, pollution, tempâte, ballade, s'envoyer, courant, léger, bulle, prendre, gonfler, voleter, brèche, blesser, balançoire.
Après le mystère de la chambre jaune, voici le mystère de la chambre de Serena. Oui, c'est vrai comment a-t-elle fait pour disparaitre de cette chambre sans qu'on la remarque ? Je soupçonne Florence, bien sûr, mais te connaissant, ce serait trop facile. Alors mystère.... J'attends la suite avec impatience.
RépondreSupprimerGros bisous à vous deux.
Tu as raison, ce pourrait-être Florence mais vraiment trop cousu main! J'ai une vague idée mais j'attends les nouveaux mots pour écrire la suite car intercaler les mots dans un texte déjà écrit pas vraiment mon truc même si certains le pensent.
RépondreSupprimerBisous vous deux
Violette
Bonjour et bon WE
RépondreSupprimerBonjour Cigalette. journée un peu spleen et je ne sais vraiment pourquoi.
SupprimerBisous
Une étrange disparition, Chopin, vite la suite...
RépondreSupprimerEtrange et je ne sais encore où je vais! Mais j'y vais!
SupprimerBisous
plein de suspens ! et la suite?
RépondreSupprimerBises et bonne continuation.
La suite ce sera la semaine prochaine
SupprimerBisous
On s'accroche bien à cette histoire... j'aime bien :)
RépondreSupprimerIl va falloir trouver une suite mais j'ai déjà une petite idée, j'attends simplement les nouveaux mots, j'écrirai ensuite.
SupprimerEt alors.....
RépondreSupprimerIl faudra attendre la semaine prochaine....
SupprimerTu sais faire durer le suspense ! C'est vrai que les mots peuvent nous orienter tout à fait ailleurs que là où on voulait aller ! Mais c'est le jeu... Une disparition qui trouvera son explication, je n'en doute pas !^^
RépondreSupprimerBien sûr que la disparition aura une explication, attendons les prochains mots. Ce sont eux qui régissent l'histoire.
SupprimerEt bien, que de péripéties ! C'est une bonne chose de ne pas tout dévoiler trop rapidement...
RépondreSupprimerDans un roman si tu dévoiles tout au début, il n'y a plus rien à attendre ensuite.... merci de ta visite
SupprimerTu nous tiens en haleine !
RépondreSupprimerJe me réjouis d'en savoir plus.
un texte plein de vie,à suivre, quel bonheur!
RépondreSupprimeret chapeau