Les épisodes précédents :
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Incompréhension (suite)
Ah
te voilà enfin ! As-tu fini de te lamenter sur le sort de ta pauvre
épouse ! Nelson agacé répondit
brutalement : Disparue ma femme,
plus dans sa chambre à l’hôpital et personne n’a la moindre idée du qui et
comment, peut-être le sais-tu toi ! Comment Nelson pouvait-il croire
une telle ânerie ? Le patron arriva et entendit les derniers mots de
Florence. Quelle idiotie ? Qu’avait encore fait sa fille ? Comme
toujours, avec son habituel raffinement dans la cruauté d’esprit, il l’accusait
de tous les maux et la dévalorisait à la moindre occasion. Par contre, il
compatit à la situation de son employé et lui donna quelques jours de congé.
Florence allait répliquer mais la prestance de l’homme qui donnait les ordres
l’arrêta dans son élan.
Nelson remercia son patron et
quitta la galerie avec l’élégance d’un
éléphant dans un magasin de porcelaine trébuchant sur une marche et
s’affalant sur le marbre ! La journée de M…. continuait avec une barbarie
insoutenable ! Il lui fallait conjurer le sort alors il décida de se
rendre à la cathédrale. Etait-il croyant ? Par à coup, par période, quand
une pluie de remords le tenaillait mais là c’était pour une faveur spéciale. Il
mit une pièce dans l’urne et alluma une bougie près de l’autel de Notre-Dame de
Bon-Secours, une Vierge du XVIè siècle, magnifique au regard doux, incitant à
la prière : Vierge marie, je vous en
supplie, faites en sorte que ma femme soit retrouvée, je l’aime tellement et
j’ai tant de choses à lui dire… » Soudain le son de l’orgue suspendu
se fit entendre. Il fixa l’élément renaissance en nid d’hirondelle éclairé par
trois rosaces et se mit à trembler. Personne ne jouait ! En fermant les
yeux il vit des gargouilles grimaçantes ! Il frissonna malgré sa veste de
laine. Avait-il des hallucinations ? La fatigue et l’émotion sans doute.
Il sortit du lieu saint et se
retrouva sous un ciel gris de mousson, ou d’alizé, de vent assez violent en
quelque sorte, il ne savait plus très bien, encore sous l’effet de la surprise.
Il passa près du bar de la Lune et prit une « douche » par la
gouttière dégoulinante. Il se réfugia vite dans sa voiture. Ses efforts pour
démarrer furent vains. Zut, que de désagréments en si peu de temps ! Il
attendit un moment puis….tira à nouveau sur le démarreur…. Cette fois le moteur
se mit en route. Il ne chercha pas à comprendre et quitta lentement la place
quand il entendit : Monsieur
attendez !
A suivre...
Dame mauve le 17 mars de l'an 2014
N° 127 chez Asphodèle
Liste des mots ; élégance – prestance – raffinement – cruauté – barbarie – orgue – cathédrale – gargouille – gouttière – pluie – mousson – alizés – moiteur – douce – laine
Consigne facultative : commencer le texte par la lettre A et le terminer par la lettre Z
tjs plongée dans les romans
RépondreSupprimereh oui. Le cerveau y est habitué
SupprimerBisous
Une très bonne suite à ton histoire.
RépondreSupprimerGros bisous à vous deux.
Cela me donne un peu de temps pour savoir où a disparu la femme! Rires
SupprimerBisous
Vraiment, tout va de mal en pis pour ce pauvre Nelson. Il l'a un peu mérité, non?
RépondreSupprimerOui c'est vrai, il l'a un peu cherché.
SupprimerGros bisous
excellent, très bien écrit et décrit et l'on comprend aussi qu'il a une vieille voiture ... (rires)
RépondreSupprimerJe me suis fait la même réflexion :-) Une 2 chevaux ?
SupprimerNon sa voiture n'est pas trop vieille, je crois qu'il avait surtout le moteur un peu noyé! Rires!
SupprimerEn effet, quelle affreuse journée où même la cathédrale a quelque chose de maléfique...
RépondreSupprimerJe ne crois pas que ce soit la cathédrale qui soit maléfique mais l'esprit de Nelson
SupprimerExcellente cette suite
RépondreSupprimerBises
Mais il va falloir trouver le reste...
SupprimerTres interessante cette suite comme toujours
RépondreSupprimerMerci de ton appréciation.
Supprimergros bisous
la vie n'est pas facile pour certains personnages
RépondreSupprimeret bien heureuse pour nous, lecteurs